Danone dévoile de nouveaux objectifs sous tension inflationniste
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Danone a dévoilé mardi un plan stratégique piloté par son nouveau directeur général, Antoine de Saint-Affrique, destiné à renouer avec un modèle de croissance profitable alors même que le groupe doit faire face à une forte augmentation de ses coûts, qui pèse sur ses marges.
Le groupe agroalimentaire, propriétaire des eaux Evian et Badoit et des yaourts Activia, vise une marge opérationnelle courante supérieure à 12% en 2022, soit en-deçà de celle de 13,7% réalisée l’an dernier.
Danone, qui tient ce mardi une journée investisseurs, table également sur une hausse de son chiffre d’affaires en données comparables comprise entre 3% et 5% pour cette année, contre +3,4% en 2021.
A la Bourse de Paris, les annonces de Danone ont été accueillies sans grand enthousiasme, la prévision de marge étant jugée décevante par plusieurs analystes.
« L’objectif de marge pour 2022 est sous nos prévisions et celles du consensus. C’est décevant même si cela était peut-être un peu anticipé avec l’arrivée du nouveau directeur général », soulignent les analystes de Credit Suisse.
A 10h48, l’action Danone progressait de 0,718% à 48,395 euros après avoir perdu jusqu’à plus de 3% plus tôt en séance. Au même moment, l’indice CAC 40 gagnait 1,6%.
A la clôture lundi, le titre accusait un repli de plus de 15% depuis l’invasion de l’Ukraine lancée par Moscou le 24 février, qui a poussé Danone à suspendre ses projets d’investissement en Russie.
SOUS-PERFORMANCE CHRONIQUE
« La prévision de chiffre d’affaires apparaît faible dans le contexte d’inflation de 2022 mais nous pensons que la direction devrait être capable de faire mieux après des années pendant lesquelles le groupe n’a cessé de rater ses propres objectifs », ont commenté dans une note les analystes de JPMorgan.
Antoine de Saint-Affrique, qui a pris les commandes du groupe en septembre après le départ mouvementé de l’ancien PDG Emmanuel Faber, s’est donné pour mission de dynamiser les ventes et la marge bénéficiaire du groupe après des années de sous-performance par rapport à la concurrence.
Sa tâche est compliquée par le contexte inflationniste qui frappe l’ensemble du secteur des produits de grande consommation avec le renchérissement des prix des matières premières, de l’énergie, du transports ou encore du travail.
En 2022, Danone s’attend à ce que la hausse des intrants, selon les hypothèses macroéconomiques actuelles, atteigne entre 10% et 15% après +8% en 2021.
Pour faire face, le groupe entend relever les prix et réinvestir entièrement les économies générées par son plan de réorganisation « Local First ».
« À court terme, nous devons tirer le meilleur de notre cœur de gamme, tout en remettant l’accent sur la qualité de notre exécution ainsi que celle de nos innovations », a déclaré Antoine de Saint-Affrique, cité dans un communiqué.
ROTATION DU PORTEFEUILLE
Le plan stratégique de Danone, baptisé « Renew Danone », prévoit d’améliorer la compétitivité du groupe dans ses catégories et géographies clés, de développer sa présence dans certains segments, canaux de distribution et géographies où il est absent et de procéder à des acquisitions et cessions d’actifs.
Danone vise une rotation du portefeuille équivalente à environ 10% du chiffre d’affaires sur la durée du plan et une enveloppe annuelle d’investissements qui ne devrait pas dépasser 4,5% du chiffre d’affaires.
« Le plan ‘Renew Danone’ crée les conditions d’une croissance compétitive et durable, mais également celles d’une création de valeur durable », assure Antoine de Saint-Affrique.
Sur la période 2023-2024, Danone espère ainsi dégager une progression du résultat opérationnel courant supérieure à celle du chiffre d’affaires en données comparables, attendue entre 3% et 5%.
(Reportage Blandine Hénault, édité par Nicolas Delame et Marc Angrand)
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