Côte d’Ivoire : Le Pasteur Lauraine Ouidi menacée pour son aide aux LGBT en détresse
Selon nos confères de « IGOSPEL Magazine » dans une publication datant du 25 septembre 2024, le Pasteur Lauraine Ouidi, de son nom à l’état civil Allepo épouse Ouidi Kousso Lauraine, traverse une période particulièrement difficile, depuis l’avènement de la crise autour des « Woubi » (homosexuels) en Côte d’Ivoire.
Vos dons nous permettront de produire plus de vidéos comme celle-ci.
À Yopougon, dans le nord d’Abidjan, où elle réside avec sa famille, l’insécurité est devenue son quotidien. Ses nuits sont marquées par l’angoisse et les menaces qui pèsent sur elle et ses proches.
Fondatrice, aux côtés de son époux, le Pasteur Armand Ouidi, de la Mission Évangélique « La Cour des Rois », dont elle est la Vice-présidente, elle dirige également l’ONG « Retrouve la Joie de Vivre » (RJV), un volet humanitaire de la mission.
Cette organisation vient en aide aux plus vulnérables : jeunes efféminés rejetés par leur famille, enfants des rues sauvés des mains des gangs par la prédication, homosexuels et lesbiennes en détresse.
À travers RJV, le Pasteur Lauraine Ouidi œuvre pour redonner l’espoir aux démunis, aux veuves, aux orphelins, aux enfants déscolarisés et aux détenus.
Mais, son engagement auprès des personnes LGBT lui vaut aujourd’hui d’être une cible. Son approche inclusive est perçue par certains comme une trahison des valeurs bibliques.
Depuis décembre 2023, elle est la cible d’une vague de menaces : appels anonymes, messages haineux et même menaces de mort.
Ces attaques, orchestrées par des individus non identifiés, traduisent un rejet violent de son action pastorale.
Pour ses détracteurs, il est inconcevable qu’une servante de Dieu tende la main aux « Woubi ».
Pourtant, loin de se laisser intimider, le Pasteur Lauraine défend fermement sa position : « Mon mais n’est pas de promouvoir leurs pratiques, mais de leur offrir une écoute et un amour inconditionnel, en accord avec ma foi », affirme-t-elle.
Mais, ce courage à un prix. Depuis le 18 décembre 2023, les intimidations se sont intensifiées, plongeant sa famille dans une insécurité grandiose.
En plus des menaces directes, les conséquences de cette persécution ont affecté son engagement social. Elle a dû fermer Béni Cosmétique, son centre de formation où elle offre gratuitement des cours aux plus démunis. Ce lieu d’espoir et de solidarité est désormais à l’abandon.
Malgré tout, Pasteur Lauraine Ouidi garde foi en un avenir meilleur : « J’ai tout mis en pause pour ma sécurité, mais je suis convaincue que Dieu ouvrira un chemin pour moi et ma famille », confie-t-elle, le cœur lourd, mais animé d’une espérance inébranlable.
Source : Ernest Saint Bénifils