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Banques: La BRI recommande un suivi plus détaillé des risques de liquidité

par Tommy Reggiori Wilkes et Stefania Spezzati

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LONDRES (Reuters) – Les autorités de surveillance bancaire doivent s’assurer que les entités individuelles des banques disposent de liquidités suffisantes, plutôt que de se contenter de surveiller les risques au niveau du groupe, a déclaré vendredi la Banque des règlements internationaux (BRI) dans une étude sur les turbulences qu’a connu le secteur en 2023.

Dans un rapport adressé aux ministres des Finances et aux gouverneurs des banques centrales du G20, l’institution basée à Bâle, principal organisme de coordination des banques centrales en matière de politiques monétaires et de stabilité financière, estime que les outils de surveillance actuels sont généralement adaptés et que les réglementations en matière de liquidité ne peuvent à elles seules prévenir toutes les crises bancaires à l’ère de la banque numérique et de l’accès facile à l’information.

Le rachat du Credit Suisse par son concurrent UBS dans le cadre d’une fusion pilotée en 2023 par les autorités suisses, contraintes d’intervenir et de mettre en œuvre un plan de sauvetage pour éviter une crise de confiance dans le système financier, a posé la question de l’adaptation à la situation des règles de liquidité issues de la crise financière.

Ces règles n’ont guère permis d’éviter les difficultés de l’année dernière, au cours de laquelle les clients de la banque suisse ont retiré leurs dépôts à un rythme sans précédent, notamment dans sa filiale locale.

Introduit après la crise financière de 2008, le ratio de couverture des liquidités (LCR), qui exige des banques qu’elles disposent d’un encours suffisant d’actifs liquides pouvant être convertis en liquidités, dans l’hypothèse d’une crise de liquidité sur une période de 30 jours, est devenu un indicateur clé de la capacité des banques à répondre aux demandes de liquidités.

Le rapport de la BRI souligne toutefois que les autorités de surveillance pourraient renforcer leur contrôle en améliorant la fréquence des rapports sur les liquidités bancaires, en fournissant plus de détails sur la manière dont les banques sont financées et en appliquant les outils à des entités individuelles, entre autres recommandations.

En Suisse, de nouvelles règles en matière de liquidités sont entrées en vigueur cette année, obligeant UBS à mettre de côté davantage de liquidités en cas de situation de stress, mais le gouvernement suisse a dit que les exigences en matière de liquidités devraient être traitées au niveau international.

« L’une des principales leçons à tirer des turbulences bancaires de 2023 – notamment en ce qui concerne les difficultés du Credit Suisse – est donc l’importance pour les autorités de surveillance de contrôler la dynamique des risques dans l’ensemble du groupe (y compris au niveau des entités individuelles et/ou des sous-groupes)… », a déclaré la BRI dans son rapport.

(Rédigé par Tommy Reggiori Wilkes et Stefania Spezzati, version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)

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