Accusé agressions sexuelles, Joe Biden va-t-il jeter l’éponge?
Accusé agressions sexuelles par l’une de ses anciennes assistantes qui a travaillé pour lui au Sénat entre 1992 et 1993, Joe Biden va-t-il se retirer de la course à l’élection présidentielle américaine de 2020 ? Le candidat démocrate rappelle pour sa défense qu’il est à l’origine d’une loi de 1994 pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Tara Reade, ancienne assistante de Joe Biden qui a travaillé à son service de décembre 1992 à août 1993 alors qu’il était sénateur, accuse l’ancien vice-président américain de l’avoir agressée sexuellement en 1993. Elle a appelé jeudi Joe Biden, quasiment assuré d’être investi par le Parti démocrate en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain, à se retirer de la course à la Maison blanche.
Elle a fait cette déclaration dans un entretien réalisé par une ancienne journaliste de NBC et de Fox News, Megyn Kelly, six jours après que Joe Biden a répondu pour la première fois publiquement à ces accusations, qu’il a formellement démenties en rappelant qu’il est à l’origine d’une loi de 1994 pour lutter contre les violences faites aux femmes.
« J’aimerais qu’il le fasse, mais il ne le fera pas », a déclaré Tara Reade.
Réagissant aux dernières déclarations de Tara Reade, la vice-directrice de campagne de Biden, Kate Bedingfield, a déclaré que « de plus en plus d’incohérences émergent » du récit de l’accusatrice. Elle n’a pas fait mention de l’élection présidentielle dans le communiqué.
Tara Reade a déclaré à plusieurs médias américains, dont le New York Times et le Washington Post, que Joe Biden l’avait bloquée contre un mur et glissé ses mains sous son chemisier et sous sa jupe.
L’agence Reuters dit n’avoir pas été en mesure de confirmer les accusation de Tara Reade et n’a pu entrer en contact avec elle ou un de ses représentants.
Bien que catholique, Joe Biden est favorable au droit à l’avortement, mais longtemps hostile à son financement public.