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Washington promet de nouvelles représailles contre les milices affiliées à l’Iran

par Phil Stewart, Idrees Ali, Mohammed Ghobari et Timour Azhari

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WASHINGTON/ADEN/BAGDAD (Reuters) – Les Etats-Unis entendent conduire de nouvelles frappes contre des milices soutenues par l’Iran au Moyen-Orient, a déclaré dimanche le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche, après deux jours de raids menés par Washington en Irak, en Syrie et au Yémen en représailles à la mort de trois soldats américains il y a une semaine en Jordanie.

Les Etats-Unis ont frappé vendredi en Irak et en Syrie contre 85 cibles liées aux gardiens de la Révolution iranienne et à leurs forces supplétives et Washington et son allié britannique ont lancé samedi des raids contre 36 cibles liées aux rebelles houthis au Yémen.

« Nous entendons mener des frappes supplémentaires pour continuer à adresser un signal clair sur le fait que les Etats-Unis répondront quand [leurs] forces sont attaquées », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan dans l’émission « Meet the Press » sur la chaîne NBC.

Sur CBS un peu plus tôt, Jake Sullivan a répété, comme l’avait déjà souligné Joe Biden, que les frappes menées en Irak et en Syrie n’étaient que « le début » de la riposte américaine.

« Il y aura d’autres mesures, certaines connues, d’autres peut-être inédites », a-t-il dit.

« Je ne décrirais pas cela comme une campagne militaire sans fin », a-t-il toutefois nuancé, alors que l’administration de Joe Biden a pris soin jusqu’ici de ne pas attaquer de cibles en Iran, malgré la pression des faucons du Parti républicain.

Les frappes menées samedi ont visé 13 sites différents, touchant des dépôts d’armes souterrains utilisés par les Houthis du Yémen, des rampes de missiles, des lanceurs et d’autres équipements utilisés par le groupe rebelle pour attaquer des navires en mer Rouge, a déclaré le Pentagone.

STATU QUO ?

Ces frappes marquent une nouvelle phase dans les conflits localisés qui se sont multipliés au Proche et Moyen-Orient depuis le début de la guerre menée par Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza, après l’assaut meurtrier du groupe islamiste palestinien contre l’Etat hébreu le 7 octobre dernier.

Les forces américaines en Irak et en Syrie ont été prises pour cible plus de 160 fois depuis le début de la guerre de Gaza mais n’avaient pas déploré de décès avant l’attaque de drone en Jordanie.

Les Houthis du Yémen mènent depuis novembre une campagne de harcèlement des navires en mer Rouge à l’aide de drones et missiles, des opérations qu’ils disent mener par solidarité avec les Palestiniens.

« Cette action collective envoie un message clair aux Houthis: s’ils ne mettent pas fin à leurs attaques illégales contre les navires internationaux, ils continueront d’en subir les conséquences », a prévenu le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin.

Les médias contrôlés par les Houthis ont estimé que ces frappes avaient été les « plus violentes » à ce jour et des habitants de Sanaa, la capitale du Yémen sous contrôle des rebelles, ont dit avoir ressenti des secousses dans la ville.

Les actions américaines « ne resteront pas sans réponse et sans conséquences », a prévenu le porte-parole des Houthis Yahya Sarea, qui n’a pas fait état de victimes. Un autre porte-parole des rebelles, Mohamed Abdoulsalam, a déclaré que la campagne américaine et britannique ne mènerait à rien, affirmant que les capacités militaires des Houthis avaient été renforcées pendant des années de guerre et qu’il serait difficile de les détruire.

Vendredi, près de 40 personnes ont été tuées dans les frappes menées en Irak et en Syrie par les forces américaines.

L’Iran a jusqu’à présent évité de jouer un rôle direct dans la crise et Mahjoob Zweiri, directeur du Centre d’études du Golfe de l’université du Qatar, ne s’attend pas à un changement d’approche de la part de Téhéran, même après les dernières frappes américaines.

« Ils ne sont pas intéressés par une confrontation militaire directe qui pourrait conduire à des attaques contre leurs villes ou leur patrie », estime ce chercheur. « Ils maintiendront le statu quo. »

(Avec Ahmed Tolba au Caire ; version française Camille Raynaud, Kate Entringer et Jean-Stéphane Brosse)

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