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Un an après, l’Ukraine commémore la libération de Boutcha

KYIV (Reuters) – Les Ukrainiens ont commémoré vendredi le premier anniversaire de la libération de la ville de Boutcha des forces russes, accusées d’y avoir commis des milliers de crimes de guerre, selon le président Volodimir Zelensky, qui a déclaré que les responsables ne seraient jamais pardonnés.

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Les forces ukrainiennes ont repris à la fin du mois de mars 2022 les petites villes de Boutcha et d’Irpin, au nord-ouest de Kyiv, des mains des soldats russes qui tentaient de s’emparer de la capitale.

Des enquêteurs internationaux recueillent actuellement des preuves dans plusieurs localités, dont Irpin et Boutcha où, selon l’Ukraine, les troupes russes ont commis des atrocités à grande échelle. Moscou nie ces accusations.

« Plus de 175 personnes ont été retrouvées dans des fosses communes et des chambres de torture. 9.000 crimes de guerre russes. 365 jours depuis que la ville est redevenue une ville ukrainienne libre », a énuméré Volodimir Zelensky.

« Un symbole des atrocités commises par l’armée du pays occupant. Nous ne pardonnerons jamais. Nous punirons tous les responsables », a écrit le chef d’Etat sur les réseaux sociaux.

L’occupation russe de Boutcha a duré 33 jours et a fait plus de 1.400 morts, dont 37 enfants, selon Kyiv, et des images poignantes de corps jonchant les rues ont fait le tour du monde après la reprise de la ville.

La banlieue verdoyante, désormais lieu d’étape régulier pour les dirigeants étrangers en visite en Ukraine, doit organiser des commémorations pour marquer la libération plus tard dans la journée de vendredi.

Bien que Boutcha se trouve à des centaines de kilomètres du front, la guerre y est toujours présente, les sirènes d’alerte aérienne appelant régulièrement les habitants à se mettre à l’abri de frappes aériennes qui ont provoqué des coupures de courant généralisées.

Les habitants de la ville, dont des bâtiments portent encore les stigmates du conflit, ont raconté à Reuters cette semaine les profondes blessures psychologiques laissées par l’occupation qui impacteront encore les générations à venir.

« Nous devons comprendre qu’il est facile de reconstruire des murs, mais qu’il est beaucoup plus difficile de reconstruire une âme blessée », a déclaré Andriy Holovin, prêtre d’une paroisse orthodoxe ukrainienne.

(Reportage Max Hunder, rédigé par Tom Balmforth ; Version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)

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