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L’avenir de la Nouvelle-Calédonie renvoyé au prochain quinquennat

PARIS (Reuters) – Les travaux sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, où un troisième référendum a acté dimanche le maintien du territoire du Pacifique au sein de la République française, débuteront après l’élection présidentielle de 2022, a déclaré mardi le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu.

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« Les formations politiques indépendantistes estiment qu’il faut attendre le début du prochain quinquennat pour travailler, c’est un calendrier qui me convient », a dit le ministre lors d’une audition devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale.

En attendant, a ajouté Sébastien Lecornu, qui s’exprimait par vidéoconférence de Nouvelle-Calédonie, le gouvernement devra s’atteler à régler trois questions urgentes : la gestion de la crise liée au COVID-19, le dossier du nickel, qui doit faire l’objet d’une « vigilance et d’un accompagnement particuliers » et les finances locales, qui sont « dans un état alarmant ».

« Ces trois thèmes sont des préalables urgents qui concernent la fin de ce quinquennat et la fin de cette législature », a-t-il dit.

S’agissant du référendum de dimanche, à l’issue duquel le « non » à l’indépendance l’a emporté par 96,5% des voix dans un contexte de très forte abstention, les partis indépendantistes ayant appelé à ne pas participer, Sébastien Lecornu a réaffirmé qu’à ses yeux, « la question de la participation n’entache pas la légitimité juridique et légale du scrutin ».

Devant les députés, le Premier ministre Jean Castex a salué « l’impartialité, l’excellence et la sérénité » de la consultation référendaire.

« Les maires, quelle que soit leur tendance politique, ont veillé à l’éxécution des opérations électorales de manière extrêmement calme et digne », s’est félicité Jean Castex lors de la séance des questions au gouvernement.

La fin des consultations prévues par les accords de Nouméa de 1998 – « il n’y aura pas de quatrième ou cinquième référendm dans cette forme » – ouvre désormais une période de transition jusqu’en juin 2023 pour faire le bilan des accords de Nouméa et réfléchir à une évolution statutaire de la Nouvelle-Calédonie dans un contexte de fort clivage entre loyalistes et indépendantistes.

« Son autonomie nouvelle est complètement à imaginer », a souligné Sébastien Lecornu.

« Les trois référendums disent la même chose : c’est trois fois ‘non’, en droit et politiquement, c’est trois fois l’inscription de la Nouvelle-Calédonie dans la République française. En même temps, ces trois fois ‘non’ marquent une division terrible du corps électoral », a constaté le ministre.

« Nul doute que seul le dialogue nous permettra de construire un avenir de la Nouvelle-Calédonie dans la paix et la sérénité », a ajouté Jean Castex à l’Assemblée nationale.

La Nouvelle-Calédonie, dont l’économie dépend en grande partie de la production de nickel, dispose d’une autonomie importante mais dépend largement de la France en ce qui concerne des sujets comme l’éducation et la défense.

(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse, édité par Sophie Louet)

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