La Banque mondiale exhorte l’Afrique à adopter les chaînes de valeur mondiales
La Banque mondiale a exhorté mercredi les pays africains à adopter les chaînes de valeur mondiales afin de faire augmenter leurs revenus nationaux.
Pinelopi Koujianou Goldberg, vice-présidente en charge de l’économie du développement et économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale, a indiqué aux journalistes à Nairobi que jusqu’à présent, l’Afrique n’avait pas bénéficié du commerce international en grande partie parce qu’elle s’est concentrée sur l’exportation de biens agricoles et autres matières premières.
« Quand les entreprises africaines s’engagent davantage dans l’exportation et l’importation, elles ont tendance à créer des emplois et cela engendre une réduction de la pauvreté », a expliqué Mme Goldberg au cours d’un forum politique sur l’importance des chaînes de valeur mondiales dans le développement de l’Afrique.
« En principe, les chaînes de valeur mondiales facilitent les activités d’importation et d’exportation car la production d’éléments ne nécessite plus de disposer de l’ensemble des capacités pour fabriquer un produit fini », a-t-elle observé.
Elle a ajouté qu’une plus grande participation du continent au commerce international mènera aussi à des transferts de technologies, notamment via les importations.
Selon la responsable de la Banque mondiale, l’un des défis auquel sera confronté l’Afrique dans l’intégration aux marchés internationaux est la montée du protectionnisme dans certaines économies avancées.