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A la tribune de l’Onu, Biden prône l’apaisement au Proche-Orient

NEW YORK (Reuters) – Joe Biden a livré mardi son dernier discours à la tribune des Nations unies en affirmant que la « guerre de Poutine » en Ukraine avait échoué et qu’une solution diplomatique restait possible pour mettre fin au conflit entre Israël et le Hezbollah.

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A quatre mois de la fin de son mandat, en janvier prochain, le président américain a également appelé pour la énième fois Israël et le Hamas à accepter les termes d’un accord mis au point par son administration, avec le Qatar et l’Egypte, pour parvenir à une trêve dans la bande de Gaza.

« Une guerre de grande ampleur n’est dans l’intérêt de personne. Même si la situation s’est détériorée, une solution diplomatique reste possible », a martelé le chef de la Maison blanche en évoquant l’escalade du conflit entre Israël et le Hezbollah.

Au sujet de l’Ukraine, Joe Biden a estimé que « la bonne nouvelle, c’est que la guerre [du président russe Vladimir]Poutine a échoué à atteindre son objectif central ». « Il voulait détruire l’Ukraine mais l’Ukraine est toujours libre », a-t-il expliqué.

« Nous ne pouvons pas nous lasser, nous ne pouvons pas regarder ailleurs et nous ne faiblirons pas dans notre soutien à l’Ukraine, pas jusqu’à ce que l’Ukraine gagne une paix juste et durable », a ajouté le président américain.

Joe Biden doit rencontrer jeudi à Washington son homologue ukrainien Volodimir Zelensky, qui doit lui présenter son « plan pour la victoire ». D’après un responsable américain, ce dernier devrait grandement épouser les lignes de précédents plans prévoyant l’envoi d’armes supplémentaires et des garanties de sécurité.

Le président ukrainien a estimé, lors de son discours devant l’Assemblée générale, que la guerre en Ukraine ne pourrait être apaisée par des paroles. « Il faut des actes », a-t-il dit.

« (Vladimir) Poutine a enfreint tant de règles internationales qu’il ne s’arrêtera pas de lui-même. La Russie ne peut qu’être contrainte à faire la paix », a-t-il ajouté.

Concernant le Proche et Moyen-Orient, le président américain a jugé que la paix dans la région placerait le monde en meilleure posture pour faire face à la « menace permanente » que représente l’Iran.

« Ensemble, nous devons (…) garantir que l’Iran n’obtiendra jamais, jamais, l’arme nucléaire », a-t-il déclaré.

Face à la Chine, le grand rival stratégique de Washington, Joe Biden a plaidé pour une concurrence gérée de manière responsable afin d’éviter tout conflit. Il a pris pour exemple le cas de la coopération sino-américaine sur le dossier des opioïdes.

Aux dirigeants du Soudan enfin, où la guerre a fait des dizaines de milliers de morts depuis avril 2023, Joe Biden n’a eu qu’un message : « Mettez fin à cette guerre, maintenant. »

Lors de son séjour à New York, le président américain doit également prononcer ce mardi un discours sur le climat. Il s’entretiendra mercredi avec le président vietnamien, Tô Lâm, avant de regagner Washington.

(Reportage Steve Holland, Jean-Stéphane Brosse pour la version française, édité par Tangi Salaün)

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