Ukraine: Beaune défend le dialogue avec Poutine, en complément des sanctions
PARIS (Reuters) – La France doit saisir chaque « mince espoir de dialogue » avec le la Russie pour tenter d’avancer vers le règlement du conflit en Ukraine, même si les sanctions restent le premier levier, a déclaré mardi le secrétaire d »Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune.
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« Ce n’est pas parce qu’on discute avec M. (Vladimir) Poutine qu’on a la moindre illusion sur M. Poutine, qu’on le dégage d’une quelconque responsabilité face à ces horreurs », a-t-il expliqué sur RFI.
Il a rappelé que les entretiens entre le président français Emmanuel Macron et son homologue russe ont toujours été organisés « en contact et parfois à la demande » du président ukrainien Volodimir Zelensky et en accord avec les partenaires européens.
« La responsabilité de la France, notamment en présidence de l’Union européenne (…) c’est de saisir ce mince espoir de dialogue », a dit Clément Beaune.
« Notre politique vis-à-vis de la Russie c’est d’abord les sanctions, d’abord la fermeté, d’abord la solidarité aussi avec l’Ukraine, mais à côté de tout ça, sans aucune naïveté, sans aucune complaisance » il faut saisir « chaque chance (…) de construire pour l’avenir, le plus vite possible, un cessez-le-feu et peut-être la paix ».
Ces propos interviennent au lendemain de déclarations du Premier ministre polonais, Mateus Morawiecki, qui a dénoncé le fait qu’Emmanuel Macron continue de discuter avec Vladimir Poutine alors que jamais personne « n’avait négocié avec Hitler ».
(Rédigé par Myriam Rivet, édité par Sophie Louet)