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Nucléaire: EDF veut « industrialiser » les travaux liés aux corrosions

PARIS (Reuters) – EDF veut industrialiser et standardiser les travaux liés aux problèmes de corrosion détectés dans certaines centrales nucléaires afin de réduire les durées d’arrêts des réacteurs concernés, a déclaré mardi Régis Clément, directeur adjoint de la direction « production nucléaire » de l’électricien public.

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Pénalisé par ces problèmes de corrosion et par des opérations de maintenance classiques sur son parc nucléaire, EDF est engagé dans une course contre la montre pour remettre en service un maximum de réacteurs et produire suffisamment d’électricité cet hiver dans un contexte de crise énergétique européenne.

Le groupe a cependant dû abaisser jeudi sa prévision de production nucléaire en France pour 2022 en raison de l’impact des grèves sur la maintenance de ses centrales et de l’allongement de la durée d’arrêt de quatre réacteurs pour des réparations liées aux corrosions.

EDF compte tirer les enseignements des contrôles et réparations déjà réalisés dans certaines centrales, notamment en remplaçant des tronçons complets de tuyauterie à chaque fois qu’il le faudra et non en procédant soudure par soudure comme il l’a fait dans certains cas.

Il veut également intégrer en 2023 à son plan de maintenance courante une nouvelle technologie de contrôle par ultrasons permettant de ne pas avoir à découper les tuyauteries.

« On est dans une phase où c’est l’industrialisation et la standardisation qui est la clé devant nous pour maîtriser l’impact [des corrosions] et faire progressivement rentrer le dossier dans les activités dites ‘courantes’ de maintenance qu’on va réaliser sur nos arrêts programmés », a déclaré Régis Clément lors d’une conférence de presse.

« Les chantiers doivent faire l’objet d’un maximum de recopies, c’est-à-dire que les équipes industrielles engagées sur une réparation doivent avoir un schéma qui se reproduit de réacteur en réacteur. Ça permet d’être plus efficace et de réduire progressivement la durée des chantiers », a-t-il ajouté.

« On est vraiment sorti d’une situation de traitement à chaud ou de crise, où on subissait au premier semestre – en fonction de l’avancée des expertises – les événements (…). Là, on a une stratégie. »

EDF a confirmé que 16 de ses 56 réacteurs étaient « sensibles ou fortement sensibles » au phénomène dit de « corrosion sous contrainte » – dont 10 sont en cours de traitement et seront tous réparés d’ici début 2023 -, tandis que 40 unités y sont « peu ou pas sensibles ».

Le groupe prévoit de contrôler six réacteurs supplémentaires en 2023, le reste du parc devant être inspecté en 2024 et 2025 lors d’arrêts programmés pour des maintenances classiques.

Il a précisé que 500 personnes étaient actuellement mobilisées pour procéder aux réparations, avec le renfort supplémentaire d’une centaine de soudeurs et tuyauteurs nord-américains.

Alors que seuls 30 réacteurs du parc français sont connectés au réseau mardi, EDF vise 42 unités disponibles en décembre et 46 en janvier pour répondre aux attentes du gouvernement et du gestionnaire des lignes à haute tension RTE en matière de production.

(Reportage Benjamin Mallet ; édité par Sophie Louet)

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