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La France emprunte 7 milliards d’euros à 50 ans, la demande a atteint 75 milliards d’euros

L’Etat français a levé mardi sept milliards d’euros dans le cadre d’une émission syndiquée d’obligations (OAT) à 50 ans qui a suscité une demande de plus de 75 milliards d’euros, un montant sans précédent.

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Les titres, qui arriveront à échéance en mai 2072, ont été émis à un taux de 0,593%.

Cet emprunt, le premier d’échéance aussi longue lancé depuis 2016 par l’Agence France Trésor (AFT), qui gère la dette de l’Etat, a attiré 430 investisseurs, un record.

« Le marché était très disponible pour absorber des émissions très importantes en taille, on l’a vu au cours des deux premières semaines de l’année en égalant le record établi l’année dernière. Et il y avait un peu moins d’opérations à l’agenda pour cette troisième semaine », a commenté Anthony Requin, le directeur général de l’AFT.

Le projet de loi de finances 2021 prévoit au total des émissions à moyen et long terme d’un montant total de 260 milliards d’euros (net des rachats), stable par rapport à 2020.

La crise sanitaire du coronavirus et la chute de l’activité économique qu’elle a provoquée ont fait bondir l’an dernier les besoins de financement des grands émetteurs souverains. Cela a conduit les grandes banques centrales à renforcer leurs programmes d’achats de titres pour éviter une envolée des coûts de financement.

La Banque centrale européenne (BCE) a ainsi lancé en mars dernier un « programme d’achats d’urgence face à la pandémie » (PEPP) dont le montant a été porté le mois dernier à 1.850 milliards d’euros.

Le succès de l’opération de mardi et le contexte général n’inquiètent donc pas l’AFT.

« Je n’ai aucune raison de douter que la demande sera là, de la même manière qu’elle a été là l’année dernière, parce que les volumes à émettre cette année sont comparables à ceux émis l’année dernière, voire peut-être légèrement plus faibles », dit Anthony Requin.

« Et dans la mesure où la Banque centrale européenne (BCE) a donné aux marchés une orientation claire en disant qu’elle resterait positionnée sur des programmes d’acquisitions de titres de même ampleur que l’année dernière, je ne vois pas d’élément qui remettrait en question l’équilibre de marché atteint l’année dernière. »

Le diagnostic est comparable du côté des banques: « On est partis sur des bases d’émissions relativement élevées mais le marché absorbe facilement ce montant, et très facilement dans certains cas comme aujourd’hui », a expliqué Olivier Vion, responsable du marché primaire obligataire Secteur Public de SG CIB.

« On voit que les investisseurs institutionnels, gérants de fonds et autres, participent pour des gros montants à ces nouvelles opérations, parce qu’ils anticipent le fait qu’on est dans un univers de taux bas pour assez longtemps. »

Le programme 2021 de l’AFT prévoit aussi la possibilité de lancer au second semestre un nouvel emprunt syndiqué à 30 ans. Avant cela, elle devrait émettre une nouvelle OAT « verte » d’une maturité proche de 20 ans.

Les chefs de file de l’emprunt à 50 ans bouclé mardi étaient BNP Paribas, Deutsche Bank, HSBC, J.P. Morgan et Société Générale. L’ensemble des établissements spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) faisait partie du syndicat.

(Yoruk Bahceli à Amsterdam, Marc Angrand à Paris, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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