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France/Auto: Pas de rebond en vue en 2025 malgré les nouveautés, selon PFA

par Gilles Guillaume

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PARIS (Reuters) – Le marché automobile français, deuxième d’Europe continentale, risque de connaître en 2025 une sixième année de ventes historiquement basses, les incertitudes politiques et économiques éclipsant pour l’heure l’arrivée de nouveaux modèles, a dit jeudi la Plateforme de la filière automobile (PFA).

Les immatriculations de voitures neuves en France ont baissé de 3,2% en 2024, marquant un coup d’arrêt après leur rebond de 2023 lié à un effet de rattrapage après les pénuries de puces.. Avec 1,72 million de voitures immatriculées l’an dernier, le marché reste toujours très loin des 2,2 millions de 2019, l’année d’avant le COVID.

« C’est la cinquième année de suite que nous sommes à des niveaux historiquement bas (et) rien à ce stade ne permet d’espérer de façon solide un véritable rebond en 2025 », a dit à Reuters Marc Mortureux, directeur général de la principale organisation représentant la filière automobile française.

« Parmi les facteurs plutôt positifs, il y a une offre bien renouvelée, en particulier dans l’électrique, avec des modèles plus abordables. Mais sinon à ce stade, les perspectives 2025 à ne sont pas très brillantes, l’instabilité politique et économique ne créant pas un contexte favorable pour acheter des voitures neuves », a-t-il ajouté.

Sur fond de restrictions budgétaires et de valse gouvernementale en France, les constructeurs automobiles sont confrontés notamment à des incertitudes sur le niveau des aides à l’achat de voitures électriques, dont la part de marché a stagné à 16,9% l’an dernier alors que ce type de motorisations gagnait régulièrement du terrain jusqu’ici.

Cette évolution complique la tâche pour atteindre les nouveaux objectifs européens de CO2 qui viennent d’entrer en vigueur pour des constructeurs déjà confrontés à des surcapacités de production, a ajouté Marc Mortureux.

« On n’est pas encore de retour sur les niveaux pré-COVID », a déclaré de son côté Guillaume Sicard, directeur commercial de la marque Renault en France. « Il est assez difficile aujourd’hui de prévoir le marché parce qu’il y a tellement d’incertitudes économiques, politiques et sur les choix qui vont devoir se faire au niveau réglementaire. »

Première marque sur le marché français, Renault est parvenue à finir l’année sur une note stable (-0,2%), tandis que la deuxième marque de l’Hexagone, Peugeot, a vu ses immatriculations reculer de 3,6% au terme d’une année houleuse pour le groupe Stellantis. Toyota a quant à lui tiré son épingle du jeu avec un bond de 18,1%.

Toyota et Renault ont profité de leur leadership sur l’hybride, qui continue de caracoler en tête des motorisations avec un nouveau record de 42,8% de part de marché.

« Renault s’inscrit dans ces deux segments à fort potentiel et qui vont connaître une accélération de leurs ventes », a ajouté Guillaume Sicard.

Outre l’hybride, la marque au losange mise sur l’élargissement de son offre électrique avec l’arrivée surtout de la très attendue R5, véhicule électrique le plus vendu en France en novembre et décembre, a dit le dirigeant.

Grâce à cette citadine néo-rétro, emblème du plan de redressement du directeur général du groupe Renault Luca de Meo, la part de l’électrique dans les ventes de la marque Renault en France a atteint pas moins de 23% sur les deux derniers mois de 2024, a ajouté Guillaume Sicard.

Dans un communiqué, Stellantis a souligné pour sa part que sur l’ensemble de l’année écoulée, la Peugeot E-208 a été la citadine électrique la plus vendue en France.

« Dans un marché français concurrentiel et en pleine transition vers les motorisations électriques (…), Stellantis a lancé plusieurs nouveaux modèles électriques en 2024, avec une augmentation significative de ses ventes de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables », a indiqué Xavier Duchemin, directeur de Stellantis France, cité dans le communiqué.

Fort d’une gamme de dix modèles électriques déjà sur le marché, Stellantis a raflé pas moins de 70% des 50.000 immatriculations du « Leasing social » gouvernemental, a-t-il ajouté.

(Reportage Gilles Guillaume, édité par Zhifan Liu)

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