Formule 1: « Un Grand Prix de France, c’est faisable », estime le président de la Fédération française du sport automobile
PARIS (Reuters) – Le président de la Fédération française du sport automobile (FFSA) Pierre Gosselin a estimé lundi dans un entretien au journal Le Figaro qu’un Grand Prix de France de Formule 1 était « faisable ».
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« Il faut organiser un Grand Prix en France, et c’est faisable », a dit Pierre Gosselin, élu le 9 octobre à la présidence de la FFSA après avoir assuré l’intérim depuis juin. « Aujourd’hui, il n’y a rien d’engagé », a-t-il toutefois ajouté.
Après dix ans d’absence, le Grand Prix de France de Formule 1 était revenu au calendrier de 2018 à 2022, se déroulant sur le circuit Paul-Ricard du Castellet (Var). La saison 2025 sera la troisième consécutive sans Grand Prix de France.
Selon des révélations du journal Le Monde, en avril dernier, le groupement d’intérêt public (GIP), la structure légale qui chapeautait le Grand Prix de France de Formule 1 au circuit Paul-Ricard et qui a été placée en liquidation en mars, affiche une dette de plus de 32 millions d’euros. Ce qui a entraîné l’ouverture d’une enquête pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics » par le Parquet de Marseille.
Pierre Gosselin espère aussi accueillir de nouveau une manche du championnat du monde de rallye WRC, cinq ans après le Tour de Corse.
« On est un grand pays de rallye avec d’immenses champions comme Sébastien Ogier, Sébastien Loeb mais aussi Didier Auriol, dont on fête cette année les 30 ans du sacre. On a la volonté de revenir. On travaille dessus », a-t-il assuré.
Dans cet entretien, Pierre Gosselin a aussi regretté l’arrêt par le groupe Renault de la production en interne de ses moteurs pour son écurie de Formule 1, Alpine.
« C’est un coup dur pour le sport automobile français en plus de la perte d’un grand savoir-faire. C’est triste et la fin d’une formidable aventure avec de nombreux titres », a-t-il dit. « Mais je peux comprendre la logique industrielle de Luca de Meo (directeur général du groupe Renault). Fabriquer un moteur coûte beaucoup d’argent. Malheureusement, en tant que fédération, nous n’avons pas les moyens d’aller contre ces décisions. »
(Rédigé par Vincent Daheron, édité par Tangi Salaün)