Wall Street en ordre dispersé dans l’attente d’indicateurs
par Echo Wang
NEW YORK (Reuters) – La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mardi, après une pause de trois jours due à la fête nationale américaine, alors que les investisseurs, préoccupés par la trajectoire de la croissance de l’économie américaine, ont choisi la prudence en amont de la publication de données économiques cette semaine.
L’indice Dow Jones a cédé 0,42%, ou 129,44 points, à 30.967,82 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 6,06 points, soit 0,16%, à 3.831,39 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 194,39 points (1,75%) à 11.322,24 points.
Depuis le début de l’année, Wall Street fait face à une pression incessante dans un contexte de flambée de l’inflation, de problèmes dans les chaînes d’approvisionnement et de guerre en Ukraine.
Le S&P-500 a terminé le premier semestre avec le plus fort déclin sur cette période depuis 1970, en marge du resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Les investisseurs attendent la publication, mercredi, du compte-rendu de la réunion de juin de la Fed, dans l’attente d’une vraisemblable nouvelle hausse des taux d’intérêt de 75 points de base ce mois-ci.
Par ailleurs, les traders surveillent les données économiques, avec un rapport mensuel attendu vendredi sur le marché du travail aux Etats-Unis, ainsi que les commentaires des entreprises en amont de la saison des résultats trimestriels, pour trouver tout signe lié à l’inflation et au ralentissement de la croissance économique.
Des données publiées dans la journée montrent que les nouvelles commandes à l’industrie américaine ont progressé plus qu’attendu en mai, indiquant que la demande est restée forte en dépit des mesures de la Fed.
« Nous ne pensons pas que nous allons connaître une récession importante » aux Etats-Unis, a déclaré Jay Hatfield, fondateur et directeur général d’Infrastructure Capital Management, à New York.
Huit des onze principaux secteurs du S&P-500 ont décliné, dont celui de l’énergie qui a plongé à un plus bas de cinq mois alors que les craintes d’une récession ont assombri les perspectives pour la demande de pétrole.
(version française Jean Terzian)