Ukraine: Zelensky, en quête d’investissements, sonne la cloche à New York
KYIV/NEW YORK (Reuters) – Le président ukrainien Volodimir Zelensky a fait sonner mardi à distance la cloche d’ouverture de la Bourse de New York alors que Kyiv brigue des milliards de dollars de capitaux pour aider à la reconstruction des usines et des secteurs industriels dévastés par la guerre avec la Russie.
Pour soutenir l’économie ukrainienne toujours en guerre, Kyiv a mis en place une plateforme de plus de 500 projets d’une valeur de 400 milliards de dollars (403 milliards d’euros) destinés aux investisseurs étrangers.
A l’ouverture de Wall Street, Volodimir Zelensky a fait une apparition sur un écran vidéo derrière la plateforme surplombant le sol du New Stock Exchange où la cloche est traditionnellement déclenchée pour marquer le début des échanges.
Les traders ont applaudi et ont bruyamment manifesté leur soutien à l’apparition d’un bandeau clamant : « Nous sommes libres. Nous sommes forts. Nous sommes ouverts aux affaires ».
S’exprimant en anglais, le président ukrainien, qui était auparavant en visioconférence avec des dirigeants de JP Morgan, Pfizer et d’autres entreprises américaines, a déclaré que son pays était déjà en train de se reconstruire, plus de six mois après le début de l’invasion russe.
« L’Ukraine est l’histoire d’une future victoire et une chance pour vous d’investir maintenant dans des projets valant des centaines de milliards de dollars pour partager la victoire avec nous », a-t-il déclaré.
Les Etats-Unis, l’Europe et des pays d’Asie ont déjà fourni des milliards de dollars d’aide à l’Ukraine via des armes et d’autres investissements en matière de sécurité.
La plateforme d’investissements en Ukraine, baptisée « Advantage Ukraine », se concentre sur dix secteurs clés comprenant le complexe militaro-industriel, l’énergie, la pharmacie, la métallurgie, le secteur du bois et la logistique.
(Reportage Andrea Shalal, avec Conor Humphries à Dublin, rédigé par Karin Strohecker; version française Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)