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Nissan met fin aux négociations de fusion avec Honda, rapporte Nikkei

par Daniel Leussink et Maki Shiraki

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TOKYO (Reuters) – Le constructeur automobile japonais Nissan a mis fin aux négociations sur une possible fusion avec Honda, rapporte le quotidien économique Nikkei mercredi, abandonnant ainsi un rapprochement qui aurait pu donner naissance au troisième groupe automobile mondial, et suscitant des interrogations sur les perspectives du groupe.

Une source au fait de la question avait déclaré mercredi à Reuters que Nissan pourrait mettre fin aux pourparlers et que le conseil d’administration de Nissan devrait se réunir bientôt pour décider d’un plan d’action.

Les discussions en vue d’une fusion ont été compliquées par des désaccords entre les deux groupes, ont ajouté deux sources.

L’action Nissan reculait de plus de 4% avant que la Bourse de Tokyo ne suspende les transactions, tandis que celle de Honda, a progressé de plus de 8% mercredi, signe du soulagement apparent des investisseurs face à l’abandon du projet.

Nissan et Honda ont annoncé en décembre la signature d’un protocole d’accord en vue d’une fusion d’ici 2026.

Un porte-parole de Nissan a déclaré que l’information du Nikkei n’était « pas basé sur les informations annoncées par Nissan ». « Nous souhaitons finaliser notre orientation d’ici la mi-février et nous l’annoncerons à ce moment-là », a-t-il ajouté.

Un porte-parole de Honda a déclaré que le groupe n’avait rien entendu de la part de Nissan concernant un abandon du projet.

Selon une source, Honda a proposé à Nissan l’hypothèse de devenir une filiale, mais un tel accord serait loin de l’esprit des discussions qui avaient eu lieu à l’origine dans le cadre d’une fusion entre égaux, a-t-elle ajouté.

Un éventuel échec des négociations soulève de nouvelles questions quant à la capacité de Nissan à surmonter ses difficultés sans aide extérieure, alors que le groupe japonais a un plan de restructuration en cours visant à supprimer 9.000 emplois et 20% de sa capacité mondiale.

Honda, dont la valeur de marché est près de cinq fois supérieure à celle de Nissan, s’inquiète quant à lui de plus en plus des progrès de son rival dans son plan de redressement, a déclaré l’autre source.

« La nouvelle selon laquelle Nissan ne voulait pas être une filiale de Honda semble souligner que le contrôle était une question litigieuse », souligne Christopher Richter, analyste chez le courtier CLSA.

PERTURBATIONS

Nissan a été plus durement touché que d’autres constructeurs automobiles par la transition vers les véhicules électriques, ne s’étant jamais complètement remis de plusieurs années de crise déclenchées par l’arrestation et l’éviction de l’ancien patron Carlos Ghosn en 2018.

Les négociations entre les deux groupes japonais ont coïncidé avec les perturbations causées par les menaces de tarifs douaniers du président américain Donald Trump. Des droits de douane à l’encontre du Mexique feraient plus de dégâts à Nissan qu’à Honda ou Toyota, estiment les analystes.

Renault, partenaire de longue date de Nissan, avait déclaré qu’il serait en principe ouvert à la fusion avec Honda.

Le constructeur automobile français détient 36% de Nissan.

Nissan et Honda avaient initialement déclaré qu’ils prévoyaient de décider de l’orientation de l’intégration d’ici la fin du mois de janvier, mais cette date a été repoussée à la mi-février.

Des porte-parole des deux groupes ont réitéré qu’une annonce pour rendre compte de la direction prise devrait être effectuée mi-février.

Des sources ont déclaré à Reuters le mois dernier que Mitsubishi Motors, le plus petit partenaire de Nissan au sein de l’alliance avec Renault, pourrait ne pas participer à la fusion après l’avoir envisagé.

(Reportage Maki Shiraki et Daniel Leussink, avec la contribution de Rocky Swift ; rédigé par David Dolan; version française Camille Raynaud et Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)

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