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Le PIB britannique a progressé de 0,8% au premier trimestre, contraction en mars

par David Milliken et William Schomberg

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LONDRES (Reuters) – L’économie britannique a connu une contraction inattendue en mars à la suite d’une chute des ventes de véhicules liée aux problèmes de chaînes d’approvisionnement, ce qui a impacté la croissance sur l’ensemble du premier trimestre.

Le produit intérieur (PIB) a progressé de 0,8% sur les trois premiers mois de l’année par rapport au trimestre précédent et a reculé de 0,1% en mars, montrent les données préliminaires publiées jeudi par l’Office national de la statistique (ONS).

Les économistes interrogés par Reuters attendaient une croissance de 1,0% au premier trimestre et une stagnation en mars.

La croissance du premier trimestre devrait marquer un plus haut cette année, les dépenses de consommation étant exposées à de fortes contraintes.

La Banque d’Angleterre a averti la semaine dernière que l’inflation pourrait dépasser 10% au quatrième trimestre, contre 7% enregistré en mars.

« La dynamique économique est moins forte que prévu et ce, avant même que le choc de la crise du coût de la vie ne se fasse pleinement sentir. Le risque de récession vient de s’accroître », a déclaré Paul Dales, économiste en chef chez Capital Economics.

« Notre reprise est perturbée par l’invasion barbare de l’Ukraine par (le président russe Vladimir) Poutine et par d’autres défis mondiaux, mais nous continuons à aider les gens là où nous le pouvons », a déclaré le ministre des Finances, Rishi Sunak, après la publication des données de l’ONS.

RISQUE DE RECESSION TECHNIQUE

Le Royaume-Uni, contrairement à certains de ses voisins européens, a des liens commerciaux directs limités avec la Russie, mais le pays est fortement impacté par la hausse des prix de l’énergie, qui étaient déjà élevés avant même l’offensive lancée par Moscou en Ukraine le 24 février.

La Banque d’Angleterre a relevé ses taux à quatre reprises depuis décembre et il est probable qu’elle poursuive sur cette voie pour tenter de maîtriser l’inflation.

Le Royaume-Uni a accusé une contraction historique de 9,3% en 2020 avant de renouer avec une croissance de 7,4% l’an dernier, ce qui représente la plus forte évolution du PIB de toutes les pays du G7 depuis la pandémie de COVID-19.

Pour le seul mois de mars, les ventes de voitures ont chuté de 15,1%.

La baisse du PIB aurait été plus importante sans la hausse exceptionnellement soutenue (+1,7%) de la production dans le secteur de la construction à la suite des tempêtes hivernales de février.

L’institut d’études économiques britannique a annoncé mercredi que le PIB reculerait aux troisième et quatrième trimestres, ce qui ferait entrer la cinquième économie mondiale en récession technique.

(Reportage David Milliken et William Schomberg, version française Laetitia Volga, édité par Nicolas Delame et Sophie Louet)

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