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Le COVID-19 et les politiques monétaires freinent encore les actions

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) – Wall Street est attendue au mieux stable mardi et les Bourses européennes reculent à mi-séance, la dégradation de la situation sanitaire en Europe pesant sur le moral des investisseurs tandis que l’anticipation d’un resserrement accéléré des politiques monétaires favorise la hausse des rendements obligataires.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une quasi-stabilité pour le Dow Jones et le Standard & Poor’s 500 mais un recul de 0,21% pour le Nasdaq.

Le S&P-500 et le Nasdaq ont déjà fini en baisse lundi après la décision de Joe Biden, le président américain, de proposer au Congrès la reconduction de Jerome Powell à la présidence de la Réserve fédérale, perçue par la plupart des investisseurs comme un signal d’accélération du resserrement de la politique monétaire dans les mois à venir.

À Paris, le CAC 40 perd 0,22% à 7.089,48 points vers 11h55 GMT après avoir cédé jusqu’à 1,44% en début de matinée. A Londres, le FTSE 100 abandonne 0,06% et à Francfort, le Dax recule de 0,76%.

L’indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,68%, le FTSEurofirst 300 de 0,88% et le Stoxx 600 de 0,79% après avoir touché un plus bas de trois semaines.

Les investisseurs européens restent préoccupés par le risque de nouvelles restrictions sanitaires sur le continent pour tenter de freiner la résurgence de l’épidémie de COVID-19. Et la décision de Washington de déconseiller à ses ressortissants les voyages en Allemagne et au Danemark n’a fait que nourrir leur inquiétude.

Les économistes de Goldman Sachs estiment que cette « quatrième vague » épidémique en Europe pourrait amputer la croissance de la zone euro de 0,2 point de pourcentage au quatrième trimestre puis sur les trois premiers mois de 2022.

Dans ce contexte, les chiffres globalement meilleurs qu’attendu des indices d’activité PMI « flash » publiés par IHS Markit n’ont pas suffi à rassurer. D’autant qu’ils soulignent la persistance des tensions inflationnistes, de quoi nourrir les interrogations sur la possibilité que la Banque centrale européenne (BCE) accélère elle aussi l’évolution de sa politique monétaire.

Après les propos de François de Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, sur la réduction des achats d’obligations, Isabel Schnabel, l’une des membres du directoire de la BCE, a en effet déclaré que l’inflation devrait dépasser les prévisions en 2022, et Klaas Knot, le gouverneur de la banque centrale néerlandaise, a jugé que les perspectives inflationnistes pourraient justifier une réduction du soutien monétaire.

VALEURS EN EUROPE

Tous les grands secteurs de la cote européenne reculent à l’exception de celui des matières premières (+0,54%), qui profite de la hausse des cours des métaux de base.

À l’opposé, celui des hautes technologies, sensible aux anticipations de taux d’intérêt, cède 2,1%.

La plus forte baisse du Stoxx 600 est pour Thyssenkrupp (-7,00%) après la cession d’un bloc d’actions par le fonds activiste suédois Cevian.

Sur le marché parisien, la contre-performance du jour est pour le spécialistes des camping-cars Trigano, qui chute de 10,36% après avoir expliqué que les problèmes d’approvisionnement freineraient sa production au cours des prochains mois.

TAUX Les rendements des bons du Trésor américain poursuivent, mais à un rythme plus modéré, la remontée enclenchée lundi après l’annonce de la décision de la Maison blanche sur le maintien de Jerome Powell à la tête de la Fed: le dix ans prend encore près de deux points de base à 1,6443% et le deux ans, plus sensible à l’évolution des anticipations de taux, s’affiche à 0,6358% après un pic à 0,687%, son plus haut niveau depuis début mars 2020, avant l’éclatement de la crise du coronavirus.

Sur le marché européen, ce sont les dernières déclarations de responsables de la Banque centrale européenne (BCE) qui favorisent la hausse des rendements: le dix ans allemand prend plus de cinq points de base à -0,245% et son équivalent italien est repassé au-dessus de 1%.

CHANGES Le dollar subit quelques prises de profit après avoir atteint en début de journée un nouveau plus haut de 16 mois face aux autres grandes devises (-0,05%).

L’euro remonte ainsi à 1,1243 dollar après être tombé à 1,1227, son plus bas niveau depuis début juillet 2020.

Du côté des devises émergentes, la livre turque poursuit sa chute: en baisse de plus de 8% face au dollar, elle a touché de nouveaux plus bas historiques après les nouvelles déclarations du président Recep Tayyip Erdogan renforçant l’hypothèse d’une baisse supplémentaire des taux d’intérêt malgré la vigueur de l’inflation.

PÉTROLE

Le marché pétrolier souffre à la fois des craintes pour la demande liées à la situation épidémique en Europe et de la perspective d’un recours des Etats-Unis à leurs réserves stratégiques, officialisé par la Maison blanche.

Le Brent abandonne 0,79% à 79,07 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,24% à 75,80 dollars.

OR

Le cours de l’once d’or sur le marché spot, en baisse de 0,65%, est repassé sous la barre des 1.800 dollars, conséquence de l’appréciation du dollar et de la remontée des rendements obligataires.

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