HSBC envisage de vendre ses activités au Canada
LONDRES (Reuters) – HSBC envisage de vendre son activité au Canada, a déclaré mardi un porte-parole de la banque britannique qui cherche à accroître sa rentabilité sous la pression de son principal actionnaire, l’assureur chinois Ping An.
« Nous examinons actuellement nos options stratégiques en ce qui concerne notre filiale au Canada », a déclaré la banque dans un communiqué.
Cette revue stratégique n’en est qu’à ses débuts et aucune décision n’a été prise mais l’une des options envisagée est la vente de 100% du capital de HSBC Bank Canada, a précisé le porte-parole.
Le groupe a refusé de s’exprimer sur la valorisation potentielle de l’entreprise mais ses actifs s’élevaient fin juin à 125 milliards de dollars (126,4 milliards d’euros) et ses fonds propres à 5,8 milliards de dollars, selon les derniers résultats financiers.
HSBC pourrait retirer environ 7 à 8 milliards de dollars d’une cession complète de sa filiale canadienne, compte tenu de la prime que les acheteurs devraient payer.
Cette opération serait la dernière cession d’une série chez HSBC. La banque a annoncé en mai 2021 son retrait de la banque de détail aux Etats-Unis, puis un mois plus tard la vente de ses activités de détail en France dans le cadre d’une stratégie visant à augmenter ses profits et à repousser les demandes de Ping An à scinder ses activités en Asie.
HSBC Canada est la septième plus grande banque du pays en matière d’actifs, selon les données de Refinitiv, et le plus grand acteur international sur un marché dominé par les établissements nationaux.
(Reportage Lawrence White, version française Laetitia Volga, édité par Kate Entringer)