Equinor investira jusqu’à €5,9 mds par an dans le pétrole et le gaz au large de la Norvège jusqu’en 2035
STAVANGER, NORVÈGE (Reuters) – Equinor a annoncé lundi son intention d’investir 60 à 70 milliards de couronnes norvégiennes (5,09-5,94 milliards d’euros) par an dans les gisements de pétrole et de gaz au large de la Norvège jusqu’en 2035, le groupe s’attendant à une forte demande pour les combustibles fossiles.
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« Nous voyons une courbe de demande à long terme pour le pétrole norvégien et c’est pourquoi nous continuons à investir », a déclaré Anders Opedal, directeur général d’Equinor, lors d’une conférence de presse.
Le géant norvégien de l’énergie a déclaré qu’il pourrait produire 1,2 million de barils équivalent pétrole par jour (bep) en Norvège en 2035, contre 1,4 million de bep en 2023, et forer 20 à 30 puits d’exploration norvégiens par an au cours des dix prochaines années, contre 26 puits en 2023.
Le groupe a également réaffirmé sa prévision de livrer 40 milliards de mètres cubes de gaz à l’Europe chaque année jusqu’en 2035.
La Norvège est le plus grand fournisseur de gaz de l’Europe et un producteur majeur de pétrole. Toutefois, plusieurs de ses plus grands gisements offshore sont en déclin et aucun nouveau développement n’est actuellement prévu pour les années 2030.
Le régulateur norvégien de l’industrie pétrolière a déclaré la semaine dernière que les compagnies pétrolières et gazières du pays devraient augmenter leurs investissements afin de ralentir un déclin attendu dans les années à venir.
Les investissements dans le pétrole et le gaz réalisés par toutes les entreprises au large de la Norvège devraient atteindre un record cette année et rester à des niveaux élevés en 2025, sous l’effet de l’exploitation continue des gisements et de la hausse de l’inflation, selon les données de l’office national des statistiques publiées plus tôt en août.
Kjetil Hove, directeur des opérations nationales d’Equinor, a déclaré lors de la même conférence de presse qu’il existait encore des « opportunités attrayantes » au large de la Norvège.
(Reportage Nerijus Adomaitis et Nora Buli, version française Elena Smirnova, édité par Augustin Turpin)