Les chrétiens persécutés apprennent à «Résister d’une foi ferme»
L’organisation forme les chrétiens persécutés à «Résister d’une foi ferme». Voici l’impact que ces cours de trois à quatre jours ont eu sur des chrétiens du Bangladesh. En Suisse également, il est possible de suivre une version de ces cours adaptée à notre contexte.
Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.
JE FAIS UN DON MAINTENANTLe pasteur Anando Mondal (45 ans), de l’église presbytérienne de Baghadanga (Chuadanga), est né hindou. Il a connu la persécution pour la première fois en 1997, lorsqu’il s’est converti et est devenu un disciple de Jésus. Il a été rejeté et persécuté par sa propre famille, ses proches et la communauté. Sa famille l’a privé de l’héritage de ses parents décédés.
Une nuit, un groupe d’extrémistes a encerclé sa maison alors que lui et sa famille dormaient à l’intérieur. Ils ont versé de l’essence autour de la maison. Ils ont ensuite allumé le feu et l’essence s’est enflammée. Ses voisins ont vu le feu s’emparer de la maison et ont poussé de grands cris. Les cris ont réveillé Anando.
«C’est Dieu qui nous a sauvés ce jour-là avec l’aide de nos voisins. Sans sa protection, ma famille et moi serions morts.»
Se former à faire face
Nombreux sont ceux qui, comme le pasteur Anando, luttent chaque jour contre la persécution.
C’est pourquoi Portes Ouvertes, en partenariat avec les églises locales, organise des séminaires appelés «Résister dans la tempête» (Standing Strong through the Storm, (SSTS). Il s’agit d’un programme de 3 à 4 jours visant à aider les chrétiens à comprendre le point de vue biblique sur la persécution et sur la manière d’y faire face. La formation couvre également leurs droits fondamentaux garantis par la Constitution.
«Après avoir participé à un séminaire SSTS, j’ai repris courage», partage Habibur*, qui a été chassé de chez lui par sa famille lorsqu’il a décidé de suivre Jésus.
Guérir et pardonner
«J’ai appris que les luttes et la persécution viendront. Je dois continuer à faire confiance à Dieu et il me sauvera. Je ne ressens plus d’amertume à propos du passé. Je prie pour ma famille. J’ai l’espoir qu’ils changeront et que je pourrai retourner vivre avec mes parents un jour», ajoute le jeune chrétien bangalais.
Les leçons de la formation SSTS aident également certains croyants à pardonner à leurs persécuteurs. Alomgir (30 ans) raconte: «J’ai été physiquement, économiquement, socialement et mentalement persécuté par ma famille, mes voisins et la communauté. J’étais tellement bouleversé. Mais après avoir rejoint les cours, j’ai pu leur pardonner à tous. Priez pour moi afin que je puisse garder ma foi en Jésus malgré toutes les difficultés que je traverse, même jusqu’à ma mort.»
Quant au pasteur Anando, même si son chemin de foi restera semé d’embûches, il puise aujourd’hui du réconfort dans le fait de savoir comment faire face à la persécution.
«La foi chrétienne est une bataille, non contre des personnes, mais contre le diable et des forces spirituelles. La formation m’a aidé à comprendre comment je peux lutter contre la persécution, en portant l’armure complète de Dieu, dont il est question dans Ephésiens 6.»
Faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence...
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
Conscients du fait que le financement affecte l’indépendance des médias bénéficiaires et des journalistes qui y travaillent, nous ne recevons aucune aide de l’Etat et n’appartenons pas à un grand groupe industriel ou publicitaire. De ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons est exempt d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte d'éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir.
Si vous aimez le journalisme de qualité qui est l’acte d’informer, c’est-à-dire de collecter, sélectionner et vérifier l’information avant de la diffuser, soutenez notre mission en rejoignant l'équipe ou en faisant un don ci-dessous. N'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]
JE FAIS UN DON
