Au Cameroun, l’Asbefd lance les pensions retraites humanitaires
Six heureux élus ont reçu leurs différentes enveloppes des mains de l’Association pour le soutien et le bien-être des familles en difficulté (Asbefd) ce 30 mars à Douala.
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L’ Asbefd déroule le tapis rouge aux personnes du troisième âge en nécessité. Appelée à changer la donne dans la pratique de l’humanitaire en Afrique et dans le monde, l’Asbefd s’est constituée en tournant grâce aux premiers paiements des pensions retraites humanitaires offertes par les orphelins, les veuves et les familles en difficulté. « C’est l’évolution de la vie de l’homme qui a perdu sa dignité, qu’en qualité d’orphelin et de réfugié, je me devais dans ma modeste personne ayant eu des conditions décentes, de donner cet honneur à ces pères et à ces mères à l’endroit de ces orphelins et réfugiés pour qu’ils regagnent cet espoir qui a été perdu que d’autres ont reçu en bénéficiant aujourd’hui de leurs pensions retraites », justifie le président-fondateur de l’Asbefd qui préfère rester anonyme.
C’est ce « nouveau mode de vie », qu’apporte l’Asbefd à sa onzième année d’existence qui fait croire au vice-président numéro 1 de cette association humanitaire que les belles choses ne font que commencer en dépit du passé douloureux traversé avec les personnes nécessiteuses. « Cette journée restera inscrite dans mon livre d’or de la famille. Je suis venu ici quand j’étais malade (hypertendu et maux d’yeux, NDLR). Par la grâce de Dieu, l’Asbefd et moi avons cheminé jusqu’aujourd’hui où mon étoile s’est éclairée. Je n’y croyais pas dans cette société actuelle. Merci à Dieu », ressent Martin Ellong, récipiendaire.
Une autre qui ne cache pas sa joie, c’est Berthe Batiek qui après plus de trente-cinq ans de bons et loyaux services rendus dans une entreprise de la place doualaise dit ne jamais avoir reçu une pension suite à son admission à la retraite. Pour ce faire, celle qui fait partie de la direction des conseillers de l’Asbefd trouve en cette dernière « une grande solution ». Veuve Suzanne Mahend, récipiendaire également de la pension retraite humanitaire, compte pour sa part mettre à profit l’argent reçu dans l’investissement de son activité d’infirmière en achetant plus de médicaments pour venir en soin aux malades qu’elle reçoit. La diaspora n’est pas en marge aussi des activités de l’Asbefd. Cette dernière s’y implique, à travers leur coordinatrice générale au Cameroun, par un soutien élargi qui se manifeste par la prise en charge de quelques orphelins sous leur tutelle pour pouvoir les encadrer en leur offrant une pension scolaire à 100%.
« Les mots me manquent. Mon âme et mon esprit humanitaires sont pleins d’émotions. L’émotion de réaliser que beaucoup de familles ce soir vont manger demain un repas considérable à l’endroit des orphelins, des veuves et des familles en difficulté. C’est une leçon humanitaire qui est lancée aux décideurs du monde. Sans l’humanitaire, le monde ne peut pas changer », conclut le président-fondateur de l’Asbefd. Le “Père des orphelins”, comme il se fait appeler par plus d’un, a annoncé le vote par les internautes du septième récipiendaire du premier paiement des pensions retraites humanitaires. Une activité à renouveler toutes les fins de trimestre, annonce l’Association pour le soutien et le bien-être des familles en difficulté.
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