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Quel avenir pour les chrétiens de la plaine de Ninive ?

Les chrétiens et les Yézidis sont de retour dans la plaine de Ninive qui s’étale sur les districts de Tél Keppe, Al-Hamdaniya et Ain Sifni situés dans la province de Ninive, au nord-est de Mossoul en Irak.

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Le groupe islamiste État islamique (EI) a pris le contrôle de la plaine de Ninive en 2014, ce qui a contraint les chrétiens et les Yézidis à fuir vers le Kurdistan irakien et la Turquie de peur d’être pris pour cibles par les djihadistes. Fin 2016, de grands territoires de la province ont été reconquis. Après la chute de Daesh, des milliers de chrétiens ont repeuplé les villes de Tel Keppe, Karemlesh, Bakhdida, Bartella, Baqofah, Alqosh, Tesqopa, Batnaya, Ain Sifni et Sharafiya.

John Eibner devant une église endommagée à Mossoul Est.

Le Dr John Eibner, responsable pour le Moyen-Orient de Solidarité Chrétienne Internationale (Christian Solidarity International), s’est rendu dernièrement en Irak pour parler avec des représentants du Gouvernement et pour visiter les chrétiens qui sont retournés dans l’ancien territoire que l’État islamique avait dominé. Il a effectué ce voyage en collaboration avec l’organisation irakienne des droits de l’homme « Hammurabi ».

Muhammad Tahir al-Tamimi, le directeur général du bureau des ONG du Gouvernement irakien : « Si nous ne changeons pas, l’EI reviendra. Nous devons construire une vraie société civile. »

Dans une interview accordée au célèbre journaliste irakien Adil Saad pour le quotidien Az-zaman, le Dr John Eibner explique que les défaites militaires de l’Etat islamique et la reconquête de la province de Ninive par l’armée irakienne et ses alliés ont fortement contribué à la sécurité dans la plaine de Ninive. Même si cette sécurité est encore fragile, les conditions préalables sont désormais posées pour rebâtir dans un environnement stable.

Muhammad Salman al-Saadi, le conseiller du Premier ministre pour la réconciliation nationale : « La victoire sur l’EI ne suffit pas, nous avons besoin d’une vraie réconciliation. »

Dans les villes chrétiennes de Hamdaniya, Keramles et Telskuf, lieux principalement chrétiens, John Eibner a vu des familles rentrer dans leurs maisons réparées ou rebâties, avec le soutien d’Églises, d’ONG et du Gouvernement hongrois.

Mais la plupart des chrétiens de la plaine de Ninive se trouvent maintenant à l’étranger – en Europe, en Australie et en Amérique du Nord – et ne s’établiront plus jamais en Irak. D’autres resteront au Kurdistan irakien ou à Bagdad. Certains de ceux qui sont aujourd’hui rentrés chez eux envisagent de quitter l’Irak dès qu’ils trouveront le moyen d’émigrer en Occident.

4000 familles chrétiennes sont déjà rentrées à Qaraqosh dont la famille de Louis Markos Ayub, président de la commission de construction de la province (ici avec son épouse et une petite-fille).

La vie dans la province de Ninive ne redeviendra plus jamais ce qu’elle avait été avant 2014. Cependant, s’il y a une bonne raison d’espérer que la sécurité s’installe à long terme, on peut s’attendre à ce qu’une grande partie de la population chrétienne restée sur place demeure dans la contrée.

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