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Paris ouvre les Jeux olympiques, Céline Dion interprète « L’Hymne à l’amour »

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Le Jeux olympiques de Paris 2024 ont officiellement débuté vendredi, à l’issue d’une parade sur la Seine couronnée par l’allumage de la vasque par Marie-José Pérec et Teddy Riner puis l’interprétation par Céline Dion de « L’Hymne à l’amour » depuis la tour Eiffel.

La cérémonie d’ouverture de ces Jeux, qui aura duré près de quatre heures, a vu se succéder 6.800 athlètes sur la Seine, répartis sur 85 bateaux, devant des milliers de spectateurs et plus de 80 chefs d’Etat et de gouvernement.

« On ne nous aura rien épargné, on ne se sera rien épargné non plus. Ce soir on peut se dire qu’on l’a fait », s’est réjoui Thierry Reboul, directeur des cérémonies de Paris 2024. « Je crois que le bouquin est assez beau et qu’on peut le clore avec un grand sentiment de fierté partagée. »

Au terme de la parade, le président de la République Emmanuel Macron a déclaré les Jeux olympiques de Paris 2024 officiellement ouverts depuis la place du Trocadéro, avant que la flamme ne se lance dans une série de relais jusqu’au jardin des Tuileries.

Marie-José Pérec, ancienne reine du sprint français et le judoka Teddy Riner, tous deux triples champions olympiques, ont allumé la vasque olympique installée dans le Jardin des Tuileries. La sprinteuse était citée depuis des mois parmi les personnes favorites pour allumer la vasque.

Céline Dion a clos cette cérémonie, en faisant son retour sur scène pour interpréter « L’Hymne à l’amour » d’Edith Piaf depuis la tour Eiffel.

Plus tôt, le président de Paris 2024 Tony Estanguet et celui du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach, ont salué les milliers de volontaires et appelé à célébrer l’esprit olympique.

« Alors j’invite tout le monde : rêvez avec nous. Comme les athlètes olympiques, laissez-vous inspirer par la joie que seul le sport peut nous procurer. Célébrons cet esprit olympique de solidarité en vivant en paix », a déclaré Thomas Bach.

LA DÉLÉGATION FRANÇAISE ACCLAMÉE

Guidée par ses deux porte-drapeaux, la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon et le nageur Florent Manaudou, la délégation française a été la plus acclamée pour conclure la parade.

Les 414 personnes, dont 368 athlètes, présentes sur le bateau de l’équipe de France et vêtues d’imperméables ont chanté et dansé sur un set de la DJ Barbara Butch.

L’artiste française a notamment mixé les sons « Que je t’aime » de Johnny Hallyday mais aussi M83, « The Final Countdown » d’Europe ou encore « Freed From Desire » de Gala.

D’autres noms de la scène artistique hexagonale se sont succédé pour participer à la fête à l’instar de Philippe Katerine et du duo composé du pianiste Sofiane Pamart – dont le piano en feu a illuminé la Seine – et de la chanteuse Juliette Armanet pour interpréter « Imagine » de John Lennon.

Le drapeau olympique, porté par une cavalière remontant la Seine, a été hissé au son de l’hymne olympique interprété par le Choeur de Radio France.

LADY GAGA ET AYA NAKAMURA

En début de soirée, avant que Paris ne soit plongée dans la nuit, le spectacle avait commencé par la projection d’un film dans lequel l’humoriste Jamel Debbouze transmettait la flamme au Stade de France à l’ancien footballeur Zinédine Zidane, chargé de la ramener en direction du fleuve.

Sur l’un des quais, la chanteuse américaine Lady Gaga, entourée de danseurs, a chanté « Mon truc en plumes » de Zizi Jeanmaire dans un tableau noir et rose

Plus tôt, 80 artistes du Moulin rouge ont dansé le célèbre French cancan. Après avoir parcouru les toits de Paris, un mystérieux porteur de la flamme a traversé la Seine en tyrolienne.

La cérémonie, diffusée à la télévision dans le monde entier, a continué avec une longue séquence pendant laquelle de grandes malles Louis Vuitton – LVMH est un sponsor de Paris 2024 – étaient transportées vers la Seine. Dans un bar de Paris où le spectacle est retransmis, mais aussi sur les quais, quelques sifflets ont accompagné l’apparition du logo de la marque.

La Conciergerie, entourée de flammes, a accueilli une performance du groupe de métal français Gojira, quelques minutes avant qu’Aya Nakamura n’entre en scène.

L’artiste, accompagnée de la garde républicaine sur le pont des Arts, a interprété un medley de ses titres les plus connus, « Djadja » et « Pookie », ainsi que « For me Formidable » et « La Bohème » de Charles Aznavour.

Le mystérieux porteur de la flamme masqué, une référence au jeu vidéo Assassin’s Creed de l’entreprise tricolore Ubisoft, continuait ses déambulations à travers la ville avant d’entrer dans les salles vides du musée du Louvre. Dans le scénario, La Joconde de Léonard de Vinci a disparu, volée par les Minions, personnages d’animation d’origine française.

Depuis le toit du Grand Palais, une version inédite de La Marseillaise a été entonnée par Axelle Saint-Cirel, drapée dans une robe aux couleurs du drapeau français.

Dans la foulée, un show entre le pont de la Concorde et le pont Alexandre III a rendu hommage à 10 femmes illustres qui ont fait l’histoire de la France, parmi lesquelles Olympe de Gouges, Simone Veil ou encore Gisèle Halimi.

L’équipe israélienne, qui partageait son embarcation avec l’Italie, l’Islande et la Jamaïque, a reçu quelques sifflets mais aussi beaucoup de soutien de la part de la foule. Des chants « Palestine, Palestine, Palestine », ont également été lancés.

Le dispositif de sécurité était hors norme avec 45.000 policiers et gendarmes mobilisés, 2.000 agents de sécurité privés, un système anti-drones et des tireurs d’élite placés sur les toits des immeubles parisiens surplombant la Seine.

Les Jeux de la XXXIIIe Olympiade rassemblent 206 nations pour 28 disciplines et 329 épreuves.

(Reportage Vincent Daheron, édité par Sophie Louet et Kate Entringer)

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