Royaume-Uni: Les entreprises revoient à la baisse leurs prévisions d’inflation
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.LONDRES (Reuters) – Les entreprises britanniques ont revu à la baisse leurs anticipations d’inflation et le niveau de la hausse de leurs prix sur l’année à venir, montre jeudi une enquête de la Banque d’Angleterre (BoE) qui ravive l’espoir que l’inflation pourrait revenir vers l’objectif fixé.
Les entreprises sondées par la BoE, au cours des trois à mois à août, s’attendent désormais à ce que l’inflation des prix à la consommation décélère à 4,8% et que leurs prix augmentent de 4,9% sur l’année à venir, le niveau le plus bas depuis février 2022, date de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Dans l’enquête sur les trois mois à juillet, les entreprises prévoyaient respectivement une inflation à 5,4% et une hausse de leurs prix de 5,2%.
L’examen des données mensuelles, plus volatiles, montrent que les anticipations concernant l’inflation des prix à la production sont passées de 5,5% en juillet à 4,4% en août, le niveau le plus bas depuis octobre 2021.
La BoE n’avait pas alors entamé l’actuel cycle de resserrement monétaire, qui a commencé en décembre 2021 et s’est traduit jusqu’à présent par 14 hausses consécutives de taux d’intérêt.
Devant une commission parlementaire, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Andrew Bailey, a déclaré mercredi que la banque centrale était désormais « beaucoup plus proche » de la fin de son cycle de hausse du coût du crédit.
Il n’a cependant pas exclu un nouveau durcissement monétaire ce mois-ci, alors que le principal taux directeur de la banque est désormais à 5,25%.
L’inflation en Grande-Bretagne a culminé en octobre 2022 à un pic de 41 ans, à 11,1%, avant de ralentir progressivement à 6,8% en juillet. Andrew Bailey a dit que l’inflation pourrait réaccélérer en août avant un nouveau ralentissement.
La Banque d’Angleterre souhaite ramener l’inflation à 2% d’ici début 2025 alors que le ralentissement des prix reste moins marqué en Grande-Bretagne que dans les autres grandes économies.
Concernant la croissance des salaires, les perspectives des entreprises sont restées inchangées par rapport aux attentes formulées en juillet où elles tablaient sur une hausse de 5,0% pour l’année à venir.
(Reportage David Milliken, version française Claude Chendjou, édité par Jean-Stéphane Brosse)
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