Le DG d’UBS évoque des décisions « douloureuses » sur l’emploi après le rachat de Credit Suisse
BERNE (Reuters) – Le directeur général de la banque suisse UBS, Sergio Ermotti, a mis en garde vendredi contre des décisions « douloureuses » en matière de suppressions d’emplois à la suite du rachat de sa rivale Credit Suisse, qu’il espère voir finalisé dans les jours à venir.
« Nous ne serons pas en mesure de créer, à court terme, des opportunités d’emploi pour tout le monde », a-t-il lors d’un événement organisé par l’Asset Management Association Switzerland à Berne.
« Nous devons examiner sérieusement la base de coûts des organisations autonomes et combinées et créer un résultat durable », a-t-il ajouté. « Ce sera douloureux ».
La première banque suisse a accepté en mars dernier de racheter sa rivale en difficultés dans le cadre d’une fusion pilotée par les autorités de la Confédération, une opération que le groupe souhaite conclure rapidement.
« J’espère que ce sera fait dans les prochains jours », a déclaré Sergio Ermotti, revenu à la tête d’UBS en avril pour orchestrer la plus grande opération bancaire depuis la crise financière de 2008.
Il a également dit que Credit Suisse disposait de nombreux talents, ce qui pourrait suggérer que ses dirigeants pourraient jouer un rôle plus important dans le groupe combiné que ne le laissait supposer la nouvelle équipe de direction dévoilée le mois dernier.
Seul Ulrich Körner, directeur général de Credit Suisse, a rejoint le directoire d’UBS lors du remaniement de mai.
(Reportage John Revill, version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)