Danone: Le 4e trimestre meilleur qu’attendu, prévisions le 8 mars
Danone a annoncé mercredi une croissance de son chiffre d’affaires supérieure aux attentes au quatrième trimestre malgré un contexte difficile marqué par l’inflation et son nouveau directeur général a souligné qu’il restait « beaucoup à faire » pour transformer le groupe.
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Antoine de Saint-Affrique, en poste depuis septembre, a ajouté dans un communiqué que les investisseurs devraient attendre la journée investisseurs du 8 mars pour connaître la stratégie et les prévisions du groupe agroalimentaire.
Si Danone a « clôturé l’année avec une forte performance », déclare-t-il dans un communiqué, « nous avons encore beaucoup à faire, et j’attends avec impatience notre Séminaire Investisseurs, le 8 mars, pour vous en dire davantage sur les prochaines étapes de notre trajectoire de croissance et de renouveau ».
Son prédécesseur, Emmanuel Faber, a été évincé en mars dernier de son poste de PDG sous la pression de fonds d’investissement activistes mécontents de la rentabilité du groupe et sur fond de désaccord stratégique au sein du conseil d’administration.
Le principal défi pour Antoine de Saint-Affrique porte sur l’amélioration des marges et des ventes dans les trois grandes activités de Danone, les produits laitiers et d’origine végétale (EDP), la nutrition spécialisée et les eaux, tout en adaptant l’organisation et les structures du groupe à l’augmentation des coûts.
En 2021, Danone a réalisé un chiffre d’affaires de 24,28 milliards d’euros, en hausse de 3,4% à données comparables, alors que le consensus établi par le groupe donnait une hausse de 3%.
En données publiées, le chiffre d’affaires annuel affiche une hausse de 2,8% alors qu’il était resté stable sur les neuf premiers mois de l’exercice.
Danone explique que la progression de ses ventes s’est accélérée au quatrième trimestre, à 6,7% à données comparables contre +5,5% attendu, les trois grandes divisions ayant contribué à la croissance.
La marge opérationnelle courante ressort à 13,7% sur l’ensemble de 2021, un niveau conforme aux attentes et aux indications données par le groupe, l’accélération du chiffre d’affaires et des gains de productivité ayant permis de compenser en partie l’impact de l’inflation.
L’ensemble du secteur agroalimentaire doit s’adapter à l’envolée des prix des matières premières, de l’énergie, du transport comme à la hausse du coût du travail. Unilever a ainsi averti au début du mois que ses marges allaient se dégrader faute de pouvoir augmenter suffisamment ses prix pour compenser l’augmentation de ses coûts.