La justice garde celui dont la voie est intègre, mais la méchanceté cause la ruine du pécheur. Proverbes 13:6
Le premier verset de ce Proverbe nous rappelle à nouveau l’instruction parentale dispensée à plusieurs reprises dans les chapitres introductifs de ce livre. Les deux versets suivants reviennent sur le thème également familier de la communication verbale.
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À la lumière des chap. 10 à 22, l’homme du verset 13:2 doit être sage ou juste car il mange ce qui est bon grâce au fruit de la bouche ; alors que l’appétit des traîtres, c’est la violence, autrement dit : « la violence sera son menu ». Le contraste continue au verset 3 : Celui qui surveille sa bouche garde son âme ; Celui qui ouvre tout grand ses lèvres court à sa perte.
Au verset 4, le paresseux et l’homme zélé sont à nouveau comparés : l’un a des désirs qui n’aboutissent à rien ; mais l’âme de l’autre sera dans l’abondance. Fidèle à son caractère, le juste a de la haine pour les paroles fausses ; le méchant, par contre, se rend odieux et fait rougir (verset 5). Le dernier verset pourrait être traduit très clairement par « provoque la puanteur et rend honteux ».
Le verset 3 nous a appris que le juste devait surveiller sa bouche pour garder son âme. Dans le verset 6 qui nous intéresse, la formule est inversée : La justice protège celui dont la voie est intègre. Il s’agit ici d’une forme de réciprocité ou de coopération mutuelle : le juste s’attache à la justice, et la justice le protège.
Cette protection peut intervenir par le biais de l’intervention divine ou de causes naturelles. La méchanceté produit l’effet opposé dans la vie du pécheur : elle le pervertit.