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Londres et Bruxelles conviennent d’accélérer leurs discussions

LONDRES (Reuters) – L’Union européenne a prudemment salué vendredi un changement de ton des Britanniques sur le protocole nord-irlandais et les deux parties se sont promis d’accélérer la semaine prochaine leurs discussions pour sortir de l’impasse.

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A l’issue d’un entretien à Londres avec le ministre britannique chargé des Relations avec l’Union européenne David Frost, le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, en charge du dossier du Brexit, a déclaré que Bruxelles et Londres allaient tenter d’avancer sur des dossiers clés, comme les contrôles douaniers ou les livraisons de médicaments vers l’Irlande du Nord.

Partie intégrante du Royaume-Uni, la province d’Irlande du Nord – frontalière de la République d’Irlande, membre de l’Union européenne (UE) – est restée dans le marché unique européen pour les échanges de biens, ce qui signifie que ses exportations vers le reste de l’UE ne sont pas soumises à des contrôles ou tarifs douaniers et ne font pas l’objet de formalités particulières.

Pour Bruxelles, cet arrangement – qui crée une frontière douanière de fait entre Grande-Bretagne et Irlande du Nord dans la mer d’Irlande – préserve le marché unique européen tout en permettant au commerce nord-irlandais de bénéficier des avantages des deux mondes.

Mais pour Londres, les contrôles sur les marchandises transitant par la mer pour approvisionner l’Irlande du Nord concrétisent sa séparation des autres provinces britanniques et attisent les tensions chez les unionistes.

Le gouvernement de Boris Johnson menace depuis plusieurs semaines de dénoncer ce protocole, qu’il avait accepté dans le cadre de l’accord conclu avec Bruxelles sur l’après-Brexit, voire de déclencher l’article 16 de l’accord permettant à chacune des deux parties de prendre des mesures unilatérales si elle considère que l’arrangement a de graves conséquences.

Maros Sefcovic a dit espérer que Londres et Bruxelles pourraient construire une dynamique en réglant des questions spécifiques plutôt qu’en se penchant sur des points plus épineux, comme la volonté des Britanniques de retirer à la Cour de justice de l’Union européenne tout rôle de régulation.

« Sans la juridiction de la Cour européenne de justice, il n’y a pas d’accès au marché unique », a-t-il réaffirmé.

L’UE, qui a proposé à la mi-octobre de supprimer la majeure partie des contrôles imposés aux produits alimentaires britanniques arrivant en Irlande du Nord et d’alléger plus largement les formalités douanières, attend également des mesures de réciprocité de la part des Britanniques.

David Frost, selon qui des « divergences significatives » subsistent avec Bruxelles, a cependant accepté la tenue de discussions intensives la semaine prochaine à Bruxelles.

« Je salue le changement de ton dans la discussion avec David Frost aujourd’hui, et j’espère que cela conduira à des résultats concrets pour le peuple d’Irlande du Nord », a commenté Maros Sefcovic.

(Reportage Kate Holton et William Schombergversion française Jean-Stéphane Brosse)

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