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L’Opep+ annule ses discussions faute d’accord entre Arabie et Emirats

par Rania El Gamal, Ahmad Ghaddar et Alex Lawler

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DUBAI (Reuters) – Les ministres de l’OPEP+ ont annulé lundi des discussions visant à trouver un consensus sur la production pétrolière du groupement après le rejet par les Emirats arabes unis d’un projet de relèvement de l’offre jusqu’à la fin 2022.

Cette annulation signifie qu’aucun accord visant à augmenter la production n’a été conclu.

Selon quatre sources au sein de l’Opep+, les discussions ont été annulées car aucun progrès n’était entrevu et aucune nouvelle date pour la reprise des pourparlers n’a été fixée.

L’échec des discussions signifie que l’augmentation de la production attendue à partir du mois d’août n’aura pas lieu, ont ajouté les sources, une mesure jugée pourtant nécessaire pour contenir les cours du pétrole qui atteignent des plus hauts de deux ans et demi avec un baril de Brent à près de 77 dollars ce lundi.

L’Opep+ a réduit l’année dernière sa production de près de 10 millions de barils par jour (bpj) – un record – face à la chute de l’activité provoquée par la pandémie de Covid-19, avant de progressivement alléger ses réductions qui se situent actuellement à environ 5,8 millions de bpj.

Les Emirats arabes unis se sont ralliés vendredi à l’Arabie saoudite et à d’autres pays de l’organisation sur une proposition visant à augmenter progressivement l’offre d’environ 2 millions de bpj d’août à décembre 2021, selon des sources, mais ils se sont opposés au maintien des réductions restantes jusqu’à la fin 2022, alors que la date d’échéance actuelle est fixée à avril 2022.

Selon certaines sources, les Émirats arabes unis ne sont pas satisfaits du niveau de référence à partir de laquelle leurs réductions de production sont calculées et souhaitent qu’il soit relevé. Ils jugent en effet leur volume de référence trop bas alors qu’ils ont investi des milliards de dollars pour augmenter leur capacité de production.

D’autres pays comme l’Azerbaïdjan, le Koweït, le Kazakhstan et le Nigeria ont demandé un relèvement de leur niveau de référence et obtenu gain de cause, soulignent les Emirats.

Tous les accords de l’Opep+, qui réunit les pays de l’Opep, la Russie et d’autres pays producteurs​, doivent être approuvés à l’unanimité.

Le différend reflète une divergence de vues croissante entre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Les Emirats ont cessé de s’engager dans le conflit au Yémen, après avoir fait alliance avec l’Arabie au sein de la coalition militaire combattant les rebelles houthis, Ryad conteste quant à elle la domination des EAU en tant que centre d’affaires et de tourisme dans la région du Golfe.

Les EAU ont également accepté en août 2020 de normaliser leurs relations avec Israël, alors que l’Arabie saoudite n’a pas de liens diplomatiques officiels avec l’Etat hébreu.

(Reportage service Opep, rédigé par Rania El Gamal et Alex Lawler, version française Laetitia Volga et Diana Mandiá, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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