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Liban: Quatre dirigeants palestiniens tués dans des frappes israéliennes

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BEYROUTH (Reuters) – Le Hamas palestinien a annoncé lundi que son chef au Liban avait été tué dans un bombardement israélien dans le sud du pays et une autre organisation palestinienne a déploré l’assassinat de trois de ses chefs, après une frappe dans le centre de Beyrouth, la première de ce type visant la capitale libanaise.

Ces assassinats ciblés sont les derniers en date d’une vaste offensive israélienne lancée il y a deux semaines au Liban contre les responsables des organisations hostiles à l’Etat hébreu.

Outre les territoires palestiniens de Gaza et de Cisjordanie occupée, le conflit régional s’étend désormais au Yémen et en Israël même.

Le Hamas, une organisation soutenue par l’Iran, a indiqué que son chef au Liban, Fateh Sherif Abu el Amin, a été tué avec certains membres de sa famille dans une frappe israélienne dans la ville de Tyr, dans le Sud.

Un autre groupe, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a dit que trois de ses dirigeants ont été tués lors d’une frappe visant le quartier de Kola, à Beyrouth.

C’est la première fois qu’Israël vise le centre de Beyrouth même alors que ses frappes étaient jusqu’ici concentrées dans la banlieue sud de la capitale, où le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a succombé après des violents bombardements menés vendredi par Tsahal.

La frappe contre le FPLP a touché l’étage supérieur d’un immeuble résidentiel, selon des témoins cités par Reuters. L’armée israélienne n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.

Israël a annoncé dimanche avoir bombardé des cibles des Houthis au Yémen, ouvrant un nouveau front contre les alliés de l’Iran dans la région.

Au regard des dernières frappes menées par Israël, l’Etat hébreu ne donne pas l’impression de vouloir ralentir son offensive sur plusieurs fronts, malgré la mort de Hassan Nasrallah, qui était l’allié le plus puissant de l’Iran dans son « axe de résistance » contre l’influence israélienne et américaine dans la région.

Le ministère libanais de la Santé a par ailleurs indiqué lundi que le bilan d’une frappe israélienne sur la ville d’Ain Deleb, dans le sud du pays, s’était alourdi à 45 morts.

Le ministère a ajouté que 12 personnes ont été tuées et 20 autres blessées dans une frappe israélienne dimanche soir sur la ville de Hermel, dans la Bekaa.

D’après le ministère, plus de 1.000 Libanais ont été tués et quelque 6.000 autres blessés au cours des deux dernières semaines. Le ministère ne précise pas la part des civils dans ce bilan. Un million de personnes, soit un cinquième de la population du pays, ont dû quitter leur domicile, selon le gouvernement libanais.

(Reportage de Maya Gebily et Laila Bassam, avec Ali Sawafta, Yomna Ehab, Mohammed Al Gebaly et Jana Choukeir; avec la contribution de Jana Choukeir et Maya Gebeily; rédigé par Andy Sullivan et Michael Georgy; version française Jean Terzian et Claude Chendjou, édité par Zhifan Liu et Kate Entringer)

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