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Union européenne: La victoire de Trump renforce le sentiment d’urgence sur la compétitivité, dit Draghi

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par Philip Blenkinsop et Anita Komuves

BUDAPEST (Reuters) – Les mesures visant à stimuler la compétitivité de l’Union européenne (UE) pour rattraper les États-Unis et la Chine sont encore plus urgentes après la victoire du républicain Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, a déclaré Mario Draghi vendredi, dans un contexte d’inquiétude sur la capacité du bloc à relever le défi.

L’ancien président américain, élu mardi pour un second mandat, avait prévenu peu avant sa victoire que l’UE devrait « payer un lourd tribut » si elle n’achetait pas suffisamment d’exportations américaines et avait évoqué la possibilité d’imposer des droits de douane forfaitaires de 10% à 20% sur la quasi-totalité des produits importés aux États-Unis.

Mario Draghi, ancien directeur de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré vendredi lors d’un sommet informel des dirigeants de l’UE à Budapest que le sentiment d’urgence s’était aggravé depuis l’élection américaine.

« Oui, c’est vrai. Le sentiment d’urgence est plus fort aujourd’hui qu’il y a une semaine », a-t-il déclaré aux journalistes vendredi avant la présentation de son rapport sur la compétitivité devant les dirigeants des Vingt-Sept.

Le rapport Draghi, commandé par la Commission européenne et rendu public en septembre, affirme que l’Union européenne a besoin d’une politique industrielle beaucoup plus coordonnée, d’une prise de décision plus rapide et d’investissements considérables si elle veut tenir la cadence économique face à ses rivaux, les États-Unis et la Chine.

Les commentaires de l’ancien président du Conseil italien interviennent par ailleurs après l’effondrement, mercredi, de la coalition gouvernementale en Allemagne et à un moment où le président français Emmanuel Macron connaît des difficultés politiques intérieures, affaiblissant et remettant même en question la force du moteur franco-allemand.

Le Premier ministre luxembourgeois Luc Frieden a pour sa part déclaré que dans tous les pays voisins – Belgique, France et Allemagne – il n’y avait pas de gouvernement disposant d’une majorité parlementaire. Selon lui, l’UE a besoin de force et non d’instabilité pour relever les grands défis.

Les dirigeants européens devraient adopter vendredi la déclaration de Budapest, une longue liste de tâches assorties de nombreuses échéances, visant à renforcer le marché unique, à augmenter les capitaux destinés aux investissements et à unifier le marché de l’énergie.

Mario Draghi a chiffré les investissements supplémentaires dont l’UE a besoin de 750 à 800 milliards d’euros par an, mais les pays européens les plus économes du bloc ont déjà contesté l’idée qu’une partie de cette somme provienne d’actifs communs de l’UE.

À cet égard, l’ancien banquier central a déclaré vendredi que la question la plus urgente n’était pas le financement conjoint, mais la lutte contre la fragmentation du marché unique et des marchés de capitaux.

Cependant, les discussions sur l’Union des marchés de capitaux (UMC) traînent depuis une décennie en raison des différences d’intérêts nationaux, de cultures d’entreprise et de réglementations entre les États membres.

Le Premier ministre belge Alexander De Croo a déclaré que l’UE devait se ressaisir avant le retour de Donald Trump à la Maison blanche, expliquer l’impact d’une éventuelle guerre tarifaire entre les deux partenaires et indiquer clairement qu’ils devaient discuter du comportement économique de leur concurrent commun, la Chine.

(Reportage Philip Blenkinsop et Anita Komuves, version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)

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