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Union européenne: Vers un soutien suffisant des Etats sur les droits de douane chinois sur les VE, selon des sources

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BRUXELLES (Reuters) – La France, la Grèce, l’Italie et la Pologne voteront vendredi en faveur de l’imposition de droits de douane allant jusqu’à 45% sur les importations dans l’Union européenne (UE) de véhicules électriques (VE) fabriqués en Chine, ont indiqué des responsables et plusieurs sources, ce qui constitue un soutien suffisant pour faire adopter la proposition de la Commission européenne.

L’exécutif européen, qui mène une enquête anti-subventions sur les VE fabriqués en Chine, a envoyé sa proposition de droits de douane définitifs aux 27 États membres de l’UE avant le vote qui est attendu vendredi.

Selon le droit européen, la Commission peut imposer des tarifs définitifs pour les cinq prochaines années, à moins qu’une majorité qualifiée de 15 pays membres de l’UE représentant 65% de la population du bloc ne vote contre le projet.

La France, la Grèce, l’Italie et la Pologne représentent ensemble 39% de la population de l’UE.

Lors d’un discours à Berlin, le président français Emmanuel Macron a confirmé mercredi soutenir le projet de la Commission européenne sur les droits de douane sur les VE chinois importés dans l’UE, assurant que l’Europe doit défendre ses industries contre la concurrence étrangère.

Lors de la même conférence, le ministre allemand de l’Economie Robert Habeck a pour sa part prôné pour une solution politique avec la Chine, alors que l’adoptation de droits de douane est susceptible d’accroître les tensions commerciales avec Pékin.

La Commission européenne s’est déclarée prête à poursuivre les négociations avec la Chine afin de trouver une alternative aux droits de douane. L’exécutif européen pourrait réexaminer un engagement de prix – impliquant un prix minimum à l’importation et généralement un plafond de volume – après avoir précédemment rejeté les engagements proposés par les entreprises chinoises.

Une option consiste à fixer des prix minimums à l’importation, calculés sur la base de critères tels que l’autonomie, les performances de la batterie et la longueur du véhicule électrique, ainsi que le fait qu’il s’agisse d’un véhicule à deux ou à quatre roues motrices, a indiqué une source au fait du dossier.

Une autre solution vise à s’engager à investir dans l’UE, avec des quotas pour une période transitoire.

Les droits de douane proposés par Bruxelles vont de 7,8% pour Tesla à 35,3% pour SAIC et d’autres entreprises considérées comme n’ayant pas coopéré à l’enquête de l’UE.

Ces droits de douane s’ajoutent aux droits d’importation standard de 10% imposés par l’UE sur les voitures.

(Reportage Philip Blenkinsop, Leigh Thomas, Lefteris Papadimos, Giuseppe Fonte, Victoria Waldersee ; rédigé par Peter Graff ; version française Mara Vîlcu, édité par Blandine Hénault)

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