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Philippe promet souplesse aux élus locaux pour le déconfinement

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PARIS (Reuters) – Au lendemain de la présentation du plan de déconfinement, le Premier ministre Edouard Philippe a promis mercredi souplesse et « confiance » aux élus locaux dans la mise en oeuvre de la levée progressive et différenciée des restrictions imposées le 17 mars pour contrer l’épidémie de coronavirus en France.

« Il y aura des départements ‘vert’, des départements ‘rouge’ mais il y aura partout une discussion intense, précise, confiance pour prendre les bonnes mesures », a-t-il déclaré lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

« Je suis certain que face à ce risque épidémique les acteurs locaux sauront adopter les mesures au plus près de la situation », a-t-il ajouté quelques heures après une réunion en visioconférence avec les associations d’élus locaux et les préfets.

Censé prévenir une deuxième vague épidémique, le plan de déconfinement du gouvernement prévoit une levée progressive des mesures instaurées il y a plus d’un mois pour contenir le coronavirus.

A partir du 11 mai, les attestations de déplacement ne seront plus obligatoires – à l’exception des déplacements au-delà de 100km du domicile – et certains commerces pourront progressivement rouvrir leurs portes.

Les mesures de distanciation sociale resteront de vigueur tout comme la fermeture des cafés, bars, restaurants et centres commerciaux et la politique de masques et de tests sera renforcée pour éviter tout rebond du nombre quotidien d’hospitalisations.

« PARTENARIAT »

Au-delà de ce « tronc commun » à l’ensemble du territoire, les mesures se déclineront dans les départements suivant le niveau de circulation du virus – entre départements « rouge » – encore fortement affectés par le virus – et les autres, classés « vert », sur décision des élus locaux.

Ces derniers vont être amenés, selon la feuille de route de l’exécutif, à jouer un rôle crucial dans la réouverture des écoles, la distribution de masques, la mise en place de tests ou encore l’isolement des personnes contaminées.

La mise en place de « brigades » chargées de retracer les cas contact – une recommandation du conseil scientifique retenue par le gouvernement – devrait notamment être gérée au niveau municipal ou régional.

Concernant la réouverture des écoles, « ça n’est pas moi qui peut le dire, ce n’est pas le ministre de l’Éducation nationale, c’est souvent le directeur de l’école, le maire et le représentant local de l’Éducation nationale, et j’ai totalement confiance dans ces trois acteurs », a souligné Edouard Philippe.

Dans les départements classés « rouge », si un maire nous dit « que dans telle commune, compte tenu de l’explosion du nombre de cas, on n’est pas encore prêt, eh bien on discutera avec eux et on comprendra la spécificité de la situation dans cette commune, pour essayer de trouver la bonne façon, le bon rythme, d’ouvrir l’école », a-t-il ajouté.

« Cet esprit de partenariat » est « plus important à comprendre que la règle parce que c’est lui qui va nous permettre de piloter finement et efficacement la maîtrise de la circulation du virus », a-t-il fait valoir.

L’enjeu du soutien des élus locaux est de taille pour l’exécutif, mais la tâche pourrait se révéler délicate.

Certes, ce déconfinement différencié répond à des appels lancés en ce sens par le président de la région Normandie, Hervé Morin (Les Centristes), et par le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, et a reçu le soutien du président de l’Association des régions de France (ARF) Renaud Muselier.

Mais de nombreux élus ont exprimé leurs inquiétudes ou affiché des divergences sur la gestion de crise et la méthode retenue par le gouvernement. La décision de l’Etat annoncée début mars de réquisitionner les masques de protection a notamment suscité un tollé dans certaines régions et contraint le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner à reconnaître des « erreurs ».

De nombreux maires de France – en Seine-Saint-Denis ou encore dans le Nord – ont par ailleurs déjà fait savoir qu’ils ne rouvriraient pas les écoles le 11 mai.

(Marine Pennetier, édité par Nicolas Delame)

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