La Cour de cassation répond à Emmanuel Macron sur l’affaire Sarah Halimi
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Les deux plus hauts magistrats de France ont souligné lundi que l’indépendance de la justice était « une condition essentielle du fonctionnement de la démocratie » dans une rare mise au point destinée à Emmanuel Macron, qui a suscité l’émoi dans le monde judiciaire en s’exprimant sur l’affaire Sarah Halimi.
« Le besoin de procès est là », a déclaré le chef de l’Etat lors de sa visite en Israël, jeudi dernier devant la communauté française.
Le 19 décembre dernier, la cour d’appel de Paris a déclaré pénalement irresponsable Kobili Traoré, auteur du meurtre de Sarah Halimi, 64 ans, tuée en avril 2017 à Paris. Les parties civiles se sont pourvues en cassation.
« Même si à la fin le juge décidait que la responsabilité pénale n’est pas là, le besoin de procès est là », a jugé Emmanuel Macron, ajoutant qu’un pourvoi en cassation « constitue une voie possible ». « Il faut que tout ce qu’un procès comporte de réparation puisse se tenir », avait-il souligné.
Dans un bref communiqué, la première présidente de la Cour de cassation, Chantal Arens, et le procureur général près la Cour de cassation, François Molins, « rappellent que l’indépendance de la justice, dont le président de la République est le garant, est une condition essentielle du fonctionnement de la démocratie. »
« Les magistrats de la Cour de cassation doivent pouvoir examiner en toute sérénité et en toute indépendance les pourvois dont ils sont saisis », ajoutent-ils.
Vendredi, la présidente de l’Union syndicale des magistrats (USM), Céline Parisot, avait affirmé qu’il n’appartenait pas au président de la République « de se prononcer sur une procédure pénale en cours ».
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