Onze pays de l’UE défendent la loi sur la restauration de la nature
par Kate Abnett
BRUXELLES (Reuters) – Onze pays membres de l’Union européenne (UE) ont plaidé mardi, à l’initiative de l’Irlande, en faveur de l’adoption de la législation sur la restauration de la nature, dont le sort reste incertain à moins d’un mois des élections européennes.
La loi prévoit d’imposer aux Etats de prendre des mesures afin de restaurer au moins 20% des terres et des mers de l’UE d’ici 2030 et l’ensemble des écosystèmes ayant besoin d’être restaurés d’ici 2050.
Adoptée en février dernier par le Parlement européen dans une version allégée en pleine fronde agricole, elle doit encore être approuvée par les Etats membres pour entrer en vigueur.
Cette étape, présentée initialement comme une formalité, a été reportée en mars en raison d’une volte-face de la Hongrie, jusqu’ici favorable au projet, privant le texte d’une étroite majorité qualifiée.
Dans une lettre adressée aux ministres de l’Environnement des Etats membres, et rendue publique mardi, les onze pays (Allemagne, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, France, Irlande, Lituanie, Luxembourg, République tchèque, Slovénie) jugent la restauration des écosystèmes « essentielle » pour atténuer l’impact du changement climatique et préserver la sécurité alimentaire de l’UE.
Ils proposent de soumettre la loi à l’approbation du Conseil européen lors de la réunion des ministres de l’Environnement du 17 juin prochain, quelques jours après les élections européennes qui, d’après les sondages, devraient renforcer l’influence des partis conservateurs et d’extrême droite peu enclins à défendre les lois sur l’environnement. La nouvelle législature débutera officiellement le 16 juillet.
Selon des sources diplomatiques européennes, aucun Etat n’a changé de position depuis mars. La Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas et la Suède s’opposent au texte, tandis que l’Autriche, la Belgique, la Finlande et la Pologne comptent s’abstenir. Les autres pays membres sont favorables à la législation.
« Nous avons besoin d’un pays », résume un diplomate.
(Jean-Stéphane Brosse pour la version française, édité par Kate Entringer)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.