Allemagne: Accord pour augmenter les salaires dans l’industrie, selon un syndicat
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Alexander Hübner et Ilona Wissenbach
MUNICH/FRANCFORT (Reuters) – Les travailleurs des constructeurs automobiles et des groupes d’ingénierie allemands recevront une augmentation de salaire de 5,5% sur 25 mois dans le cadre d’un accord conclu avec les entreprises, a annoncé mardi IG Metall, le plus grand syndicat industriel du pays.
L’accord, scellé après un marathon de dix-huit heures de négociations, devrait profiter à quelque 3,9 millions d’employés de sociétés telles que Mercedes-Benz, BMW, Siemens et Thyssenkrupp, mettant ainsi un terme aux grèves de dizaines de milliers de travailleurs.
Il prévoit une augmentation de salaire de 2% à partir d’avril 2025 et de 3,1% supplémentaires à partir d’avril 2026, ont déclaré les sections régionales du syndicat IG Metall.
Cette hausse est inférieure à celle de 7% demandée par le syndicat, mais supérieure à une offre préalable des employeurs, qui proposaient une augmentation de 3,6% sur une période de 27 mois.
L’accord, qui sera surveillé par la Banque centrale européenne (BCE) pour son effet possible sur l’inflation, intervient alors que la plus grande économie de la zone euro entre dans sa deuxième année de contraction et est embourbée dans une crise gouvernementale après l’éclatement de la coalition du chancelier Olaf Scholz la semaine dernière.
Berlin doit également faire face aux risques liés aux tensions commerciales avec la Chine et aux incertitudes liées au retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis en janvier prochain.
L’accord intervient également à un moment particulièrement difficile pour l’industrie allemande, certaines des plus grandes entreprises du pays, dont Volkswagen, prévoyant des réduction des coûts pour faire face à la concurrence des leurs rivaux chinois.
Volkswagen entamera la semaine prochaine un troisième cycle de négociations salariales et sur d’éventuelles fermetures d’usine après avoir demandé aux travailleurs de sa marque éponyme d’accepter une baisse de salaire de 10%, arguant que les coûts de main-d’oeuvre sont trop élevés.
Un porte-parole du comité d’entreprise du constructeur automobile s’est félicité de l’accord syndical mais a refusé de s’exprimer sur ses conséquences sur les négociations en cours au sein du groupe.
« Nous avons besoin d’un allègement des coûts, pas d’une charge, et nous avons fait des propositions en ce sens », a-t-il déclaré.
(Alexander Huebner et Ilona Wissenbach, avec la contribution de Christina Amman; version française Diana Mandiá)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.