Philippe défend l’âge pivot, croit en un accord
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – Le Premier ministre Edouard Philippe a de nouveau défendu jeudi, à l’issue d’une rencontre avec les partenaires sociaux, l’instauration d’un « âge d’équilibre » à 64 ans, casus belli pour la CFDT, tout en disant croire à un accord avec les organisations favorables à un système de retraite par points.
« Les discussions de ces derniers jours ont permis des avancées concrètes », notamment sur la question de la prise en compte de la pénibilité, a estimé le chef du gouvernement lors d’une déclaration à la presse à Matignon.
Concernant l’équilibre financier du système de retraites, « priorité du gouvernement », il est impératif qu’au moment où les parlementaires voteront la loi, et je l’espère avant l’été, nous ayons fixé un cadre lisible », a-t-il prévenu. « Ni le président de la République, ni moi ni aucun membre du gouvernement ne voulons annoncer les bonnes nouvelles en renvoyant à plus tard les additions ».
« La préoccupation d’équilibre financier est largement partagée par de nombreux partenaires sociaux même si les approches peuvent être différentes, j’ai écouté et entendu les critiques », a-t-il poursuivi. « Dès les premiers jours de janvier, nous consulterons les partenaires sociaux et je proposerai mi-janvier une méthode qui nous permettra soit d’atteindre un accord qui pourrait « se substituer à la solution proposée, soit d’améliorer celle-ci en tenant compte des propositions des syndicats ».
Décriée par les syndicats réformateurs, au premier rang desquels la CDFT, l’instauration d’un « âge pivot » à 64 ans, assorti d’un système de bonus malus, est un « choix juste », a défendu Edouard Philippe, mais « ça ne veut pas dire qu’il n’y aurait que l’âge d’équilibre. Il y a des marges de manoeuvre, elles ne sont pas immenses mais elles existent ».
« Il me semble que nous pouvons tomber d’accord avec les organisations qui soutiennent la mise en place du système universel (…) mais qu’il reste des désaccords réels sur la méthode et la façon d’y parvenir ».
A la veille du début des vacances scolaires, le chef du gouvernement a également appelé les syndicats, dont la mobilisation contre le projet de réforme provoque depuis deux semaines de fortes perturbations dans les transports, à la responsabilité pour permettre « aux Français de rejoindre leur famille » pour les fêtes de fin d’année.
« Le gouvernement ne reviendra pas sur la suppression des régimes spéciaux mais j’ai fait part de ma volonté d’effectuer cette suppression sans brutalité et nous allons y arriver », a indiqué Edouard Philippe.
(Caroline Pailliez et Marine Pennetier, édité par Sophie Louet)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.