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Sanofi: L’Etat va prendre jusqu’à 2% du capital d’Opella, aux côtés de CD&R

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(Reuters) – L’Etat va investir via Bpifrance à hauteur de 1% à 2% dans Opella, la branche de santé grand public de Sanofi , et sera présent au conseil d’administration du fabricant du Doliprane, a-t-il annoncé lundi.

Sanofi avait confirmé un peu plus tôt lundi être entré en négociations exclusives pour la cession d’une participation majoritaire de 50% dans Opella à la société américaine de capital-investissement Clayton Dubilier & Rice (CD&R).

La possibilité d’une vente à un acteur étranger d’une participation dans Opella est suivie de près par le gouvernement français depuis plusieurs mois.

L’entrée au capital de l’Etat intervient dans le cadre d’un accord tripartite entre Sanofi, CD&R et le gouvernement.

Bpifrance devrait participer en tant qu’actionnaire minoritaire à hauteur d’environ 2% et la finalisation de la transaction est prévue au plus tôt pour le deuxième trimestre 2025, selon un communiqué publié par Sanofi.

« Nous serons présents au conseil d’administration de l’entreprise », a affirmé le directeur général de Bpifrance Nicolas Dufourcq lors d’une conférence de presse, assurant que la banque publique française n’est « pas un Potemkine de gouvernance » et qu’elle « sera à la table ».

Nicolas Dufourcq a précisé que l’investissement de Bpifrance doit représenter un montant « entre 100 et 150 millions d’euros ».

Interrogé pour savoir quelle sera la durée de l’accord entre l’Etat, Sanofi et CD&R, le ministre de l’Economie Antoine Armand n’a pas répondu précisément, déclarant qu’il s’agissait « d’un accord tripartite qui n’a pas vocation pour un certain nombre de dispositifs à échoir dans le temps ».

D’après un communiqué publié par le ministère de l’Economie, Bercy estime avoir obtenu « les garanties du maintien et du développement d’Opella en France » avec « une série de clauses significatives qui garantissent l’emploi, les investissements et l’activité d’Opella en France ».

Le ministère précise que l’accord doit garantir entre autres « le maintien d’un niveau minimum de valeur ajoutée produit » sur les sites de Lisieux et Compiègne « pendant 5 ans », « le maintien du siège et des activités de R&D en France » et « l’investissement en France, avec un objectif précis d’investissement de 70 millions d’euros cumulés sur les cinq prochaines années ».

RELÈVEMENT DES PRÉVISIONS

Opella, dont la valeur d’entreprise a été établie à environ 16 milliards d’euros, était également convoité par le fonds PAI Partners.

« Nous avons choisi le groupe qui possède les meilleures capacités et les personnes les plus aptes à nous aider à assurer le succès à long terme de l’entreprise », a déclaré lundi le directeur général de Sanofi Paul Hudson, lors d’une conférence de presse.

« Nous nous attendons à être impliqués et à travailler en partenariat pendant une longue période », a-t-il ajouté alors qu’il était interrogé sur l’avenir de la participation de Sanofi dans Opella.

Sanofi a par ailleurs indiqué lundi avoir relevé sa prévision de croissance du bénéfice net par action (BNPA) des activités pour 2024 en raison d’une forte performance attendue au troisième trimestre, qui sera détaillée lors de la publication des résultats le 25 octobre.

Dans le périmètre incluant Opella, le BNPA des activités pour cette année est attendu en hausse entre 0% et 1% (stable et « bas de la fourchette à un chiffre ») contre une stabilité attendue auparavant.

En excluant Opella, Sanofi s’attend à une croissance du BNPA des activités autour de 1%.

A la Bourse de Paris, Sanofi reculait de 0,13% à 100,68 euros vers 08h10 GMT quand le CAC 40 perdait au même moment 0,21%.

(Redigé par Florence Loève et Elena Smirnova, avec Dominique Patton, édité par Augustin Turpin et Blandine Hénault)

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