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Petite hausse en vue en Europe avant la réunion de la Fed

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par Marc Angrand

PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes sont attendues en hausse mardi et pourraient donc regagner une petite partie du terrain perdu la veille en raison des nouvelles inquiétudes suscitées par le variant Omicron du coronavirus, mais la prudence devrait limiter les écarts à la veille des décisions de la Réserve fédérale américaine.

Les contrats à terme sur indices suggèrent une hausse de 0,17% pour le CAC 40 à Paris, de 0,24% pour le Dax à Francfort, de 0,35% pour le FTSE 100 à Londres et de 0,3% pour l’EuroStoxx 50.

Le marché parisien a perdu 0,7% lundi et le FTSE 100 0,83%, l’annonce d’un premier décès dû au variant Omicron au Royaume-Uni et les déclarations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le risque « très élevé » lié au variant ayant pesé sur la tendance.

Au total, le CAC 40 a reculé de 1,73% sur les quatre dernières séances et l’indice londonien de 1,48%.

Les mauvaises nouvelles liées à Omicron continuent de s’accumuler: en Chine, par exemple, plusieurs entreprises du Zhejiang, l’une des régions les plus industrialisées du pays, ont suspendu leurs activités à la demande des autorités locales pour tenter de contrer une flambée des cas de COVID-19. La Banque asiatique de développement (BAD) a par ailleurs abaissé ses prévisions de croissance pour la région en raison des risques liés à Omicron.

La situation sanitaire sera forcément prise en compte par la Fed, dont le FOMC, le comité de politique monétaire, entame ses débats dans la journée, mais les marchés s’attendent toujours à ce que la banque centrale accélère la réduction de ses achats d’obligations pour faire refluer l’inflation.

Sur ce dernier point, les investisseurs surveilleront à 13h30 GMT les derniers chiffres des prix à la production aux Etats-Unis, dont la hausse pourrait avoir dépassé 9% sur un an en novembre.

Les annonces de la Fed seront suivies jeudi par celles de la Banque d’Angleterre et de la Banque centrale européenne (BCE), puis vendredi par celles de la Banque du Japon, un enchaînement qui pourrait alimenter la volatilité.

LES VALEURS A SUIVRE :

A WALL STREET

La Bourse de New York a fini en baisse lundi, un regain d’inquiétude lié au variant Omicron du coronavirus s’étant ajouté à la prudence de mise à la veille de la réunion de la Fed.

L’indice Dow Jones a cédé 0,89%, soit 320,04 points, à 35.650,95, le Standard & Poor’s 500 a perdu 43,05 points (-0,91%) à 4.668,97 et le Nasdaq Composite a reculé de 217,32 points (-1,39%) à 15.413,28.

Le secteur du voyage et du tourisme a été particulièrement affecté par les dernières informations sur la propagation du variant Omicron: Norwegian Cruise Line, Carnival et Royal Caribbean Cruises ont cédé plus de 4%, et l’indice du transport aérien S&P 3,86%.

Les contrats à terme sur indices suggèrent pour l’instant un léger rebond à l’ouverture.

EN ASIE

À la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei a perdu 0,73%, l’inquiétude liée à la pandémie et la prudence générale avant les réunions des banques centrales l’ayant largement emporté sur les achats à bon compte.

Comme à Wall Street, les compagnies aériennes ont souffert, à l’instar d’ANA Holdings (-2,62%).

En Chine, le SSE Composite de Shanghai a cédé 0,53% et le CSI 300 0,67%, les craintes pour le secteur immobilier s’ajoutant à l’inquiétude générale suscitée par le COVID-19.

CHANGES/TAUX

Le dollar s’apprécie face aux autres grandes devises et l’indice qui mesure ses fluctuations face à un panier de référence, en hausse de 0,1%, a inscrit un plus haut d’une semaine.

L’euro revient à 1,1273 dollar, toujours pénalisé par la perspective de voir les annonces des banques centrales souligner une fois de plus le décalage dans le temps entre l’évolution de la politique de la Fed et celle de la Banque centrale européenne (BCE).

Sur le marché des emprunts d’Etat, le rendement à dix ans américain, à 1,4275%, est proche de son niveau de clôture de lundi après une baisse marquée, avant les décisions de la Fed.

Son équivalent allemand est quasi stable dans les premiers échanges à -0,381%.

PÉTROLE

Les cours du pétrole évoluent en dents de scie, l’évolution de la pandémie faisant craindre des répercussions sur la demande même si l’Opep a revu à la hausse ses prévisions en la matière pour le premier trimestre 2022.

Le Brent gagne pour l’instant 0,39% à 74,68 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,29% à 71,50 dollars.

(Edité par Matthieu Protard)

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