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Le gendarme bancaire européen veut lutter contre le manque de féminisation des conseils d’administration

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par Huw Jones

LONDRES (Reuters) – L’organisme de surveillance bancaire de l’Union européenne a déclaré mardi qu’il prendrait des mesures sévères à l’encontre des 28% de banques n’ayant pas encore mis en place une politique obligatoire sur la diversité de genre dans leurs conseils d’administration.

Selon les données recueillies auprès de 800 banques et sociétés de gestion par l’Autorité bancaire européenne (ABE), les femmes ne représentaient à fin 2021 que 18% des administrateurs exécutifs et 28% des administrateurs non exécutifs.

Les femmes gagnaient en moyenne 9,5% de moins que les cadres supérieurs masculins, et 6% de moins que leurs collègues cadres.

Près de la moitié des banques de l’échantillon ne comptaient aucune femme parmi leurs directeurs exécutifs, alors même que les entreprises qui pratiquent la diversité affichent un rendement des capitaux propres supérieur à la moyenne de 7,9%, contre 5,3% pour celles qui ne comptent que des directeurs exécutifs masculins, selon l’ABE.

Les banques sont tenues depuis 2014 d’avoir une politique en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, mais 28% n’en ont toujours pas, a indiqué l’ABE.

Si les banques sont autorisées à fixer leurs propres objectifs en ce qui concerne la présence de femmes dans leurs conseils d’administration, certains États de l’Union européenne ont adopté des lois nationales assorties d’objectifs.

Les banques de grande taille et les banques d’Europe du Nord et de l’Est ont obtenu de meilleurs résultats en matière de diversité, peut-être en raison de l’existence de meilleures structures d’accueil pour les enfants dans ces pays.

« L’équilibre entre les genres s’améliore progressivement, mais trop lentement », indique le rapport de l’ABE.

D’autres indicateurs de diversité, tels que l’éducation ou les antécédents sociaux, pourraient également être améliorés, selon l’ABE.

(Reportage de Huw Jones, version française Dina Kartit, édité par Kate Entringer)

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