Les familles des victimes du crash du vol MH17 se préparent à la reprise du procès
par Stephanie van den Berg
AMSTERDAM (Reuters) – Les familles des personnes décédées dans le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines en 2014 se préparaient à découvrir des détails difficiles à entendre lors de l’ouverture lundi d’une nouvelle étape du procès sur la catastrophe aérienne.
Le vol MH17 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur a été abattu par un missile tiré depuis le territoire contrôlé par les rebelles pro-russes lors des combats avec les forces gouvernementales ukrainiennes, selon les enquêteurs internationaux.
Les 298 personnes à bord de l’appareil, dont les deux tiers étaient de nationalité néerlandaise, ont été tuées.
Des juges néerlandais entament lundi l’examen des preuves contre trois suspects russes et un suspect ukrainien dans une salle d’audience de haute sécurité, située près de l’aéroport de Schiphol à Amsterdam.
« D’une part, nous voulons savoir exactement ce qui s’est passé, pourquoi cela a eu lieu et qui est responsable, mais le prix à payer ces sont des informations publiées qui pourraient se révéler choquantes », a déclaré Piet Ploeg, porte-parole des familles des victimes.
« Finalement, cela devrait conduire à obtenir justice et la justice comprend au moins la décision d’un tribunal indépendant sur l’identité des responsables », a déclaré à Reuters Piet Ploeg, qui a perdu son frère, sa belle-soeur et son neveu dans le crash.
Après des années à collecter des preuves, l’équipe internationale d’enquêteurs a conclu en mai 2018 que la batterie de missile qui a servi au tir fatal appartenait à la 53e brigade russe de missile anti-aérien. Ils ont ajouté que le projectile était un missile BOUK de conception russe.
Le gouvernement néerlandais tient Moscou pour responsable. La Russie a démenti toute implication.
Aucun des accusés n’est en détention. Oleg Poulatov, le seul du quatuor à avoir accepté de se faire représenter par une avocate, a démenti fin septembre les accusations portées contre lui.
Les trois autres suspects sont jugés par contumace et n’ont pas désigné d’avocats pour les représenter.
Selon le parquet, l’enquête sur le MH17 est toujours en cours et d’autres suspects potentiels sont actuellement recherchés.
(Version française Anait Miridzhanian, édité par Blandine Hénault)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.