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Moody’s doute que la France parvienne à réduire son déficit à 2,7% d’ici 2027

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PARIS (Reuters) – Le niveau plus élevé que prévu du déficit public enregistré en France en 2023 rend peu vraisemblable l’objectif de le ramener à 2,7% d’ici 2027, comme s’y est engagé le gouvernement, a prévenu Moody’s mercredi.

L’agence de notation souligne par ailleurs que les dix milliards d’euros de coupes budgétaires récemment annoncées par le gouvernement ne seront sans doute pas de nature à lui permettre d’atteindre cette année l’objectif d’un déficit public de 4,4% de son produit intérieur brut (PIB).

L’Insee a annoncé mardi que le déficit public s’était élevé l’an dernier à 5,5% du PIB, davantage que les 4,9% prévus par le gouvernement et que les 4,8% de 2022.

Cette détérioration des comptes publics est une mauvaise nouvelle pour le gouvernement alors que les agences de notation doivent réviser prochainement la note attribuée à la France.

Moody’s et Fitch annonceront les résultats de leurs évaluations le 26 avril, tandis que S&P Global Ratings se prononcera le 31 mai.

« Bien que le gouvernement n’ait pas modifié ses objectifs budgétaires, le déficit plus élevé que prévu en 2023 rend à nos yeux peu probable le fait que le gouvernement puisse parvenir à réduire le déficit à 2,7% du PIB d’ici 2027 », souligne la vice-présidente de Moody’s, Sarah Carlson, dans une note de recherche.

Invoquant des recettes fiscales moins bonnes que prévu pour expliquer le dérapage du déficit, sur fond de ralentissement de l’inflation, le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a appelé mardi les pouvoir publics à consentir à de nouvelles coupes budgétaires.

(Leigh Thomas; version française Nicolas Delame et Tangi Salaün, édité par Zhifan Liu)

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