BCE: Il est trop tôt pour parler d’un « taux terminal »-Villeroy de Galhau
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – Il est trop tôt pour évoquer un « taux terminal » qui constituerait un pic pour le coût du crédit en zone euro, a déclaré lundi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
Lors d’une conférence organisée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) à Paris, François Villeroy de Galhau a estimé que la hausse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) avait été jusqu’ici « ordonnée », à savoir « ni trop lente, ni prédéterminée ».
« Il est trop tôt pour parler d’un ‘ taux terminal’ : nous déciderons, réunion après réunion, ce qui est nécessaire ; et nous ne pilotons pas les taux de marché, parfois excessivement volatils », a-t-il déclaré.
Gabriel Makhlouf, un autre membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a aussi jugé lundi « prématuré » d’évoquer un taux terminal. Il a toutefois prévenu que les responsables politiques de l’institution monétaire devaient être ouverts à ce que les taux d’intérêt progressent en 2023 jusqu’à un niveau où ils deviennent restrictifs pendant un moment sur l’activité économique.
PAS DE RESTRICTIONS SUR LE DIVIDENDES
Lors de sa conférence, François Villeroy de Galhau a souligné que la hausse des taux d’intérêt était favorable aux banques et assureurs français, qui disposent selon lui de solides bilans.
« Rien ne nous paraît justifier aujourd’hui une restriction générale sur la distribution de dividendes, comme cela avait été fait temporairement en 2020 », lors de la pandémie de COVID-19, a-t-il déclaré.
« Néanmoins, la prudence s’impose à tous en matière de trajectoire prospective de capital, et dans ce cadre en particulier de rachats d’action qui sont d’ailleurs soumis à une autorisation explicite du superviseur », a-t-il ajouté.
François Villeroy de Galhau a indiqué qu’il pourrait y avoir une « pause » après l’augmentation prévue à 1% de la réserve de protection du crédit (dit coussin contra-cyclique), « mais non un relâchement ».
Il a jugé que les risques associés à un retournement du marché immobilier en France semblaient limités mais a ajouté que la Banque de France restait attentive, notamment sur le segment de l’immobilier commercial.
(Reportage Leigh Thomas avec la contribution de Padraic Halpin, Blandine Hénault pour la version française, édité par Bertrand Boucey et Kate Entringer)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.