L’Union européenne s’apprête à former 15.000 soldats ukrainiens et à financer davantage d’armements pour Kyiv
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.BRUXELLES (Reuters) – Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne devraient convenir lundi à Luxembourg d’une mission de formation de 15.000 soldats ukrainiens à partir de novembre, ainsi que d’un financement supplémentaire de 500 millions d’euros pour des livraisons d’armes à Kyiv.
Selon deux hauts responsables de l’UE, la mission d’assistance militaire à Kyiv commencerait à la mi-novembre et se déroulerait sur le territoire de l’UE, dans deux centre de formation en Pologne et en Allemagne.
Plusieurs pays de l’UE ont déjà formé les troupes ukrainiennes à l’utilisation d’armes spécifiques et cette formation va se poursuivre.
Bruxelles soutient l’Ukraine depuis le début de la guerre par une aide financière et, pour la première fois, militaire.
Les ministres des Affaires étrangères conviendront ainsi d’ajouter 500 millions d’euros à un fonds qui rembourse les États membres de l’UE pour les armes livrées à l’Ukraine, ce qui portera à plus de 3 milliards d’euros le montant total consacré aux armes destinées à Kyiv.
SANCTIONS CONTRE L’IRAN
Les ministres de l’UE devraient également imposer des interdictions de voyage et des gels d’avoirs à une quinzaine d’Iraniens impliqués dans la répression des manifestations contre la mort de la jeune kurde Mahsa Amini, décédée peu après son arrestation par la police des moeurs en septembre.
Les ministres discuteront également de la fourniture de drones iraniens à la Russie, ce qui pourrait ouvrir la voie à d’éventuelles sanctions supplémentaires contre Téhéran.
L’Ukraine signale depuis plusieurs semaines une multiplication des attaques menées par la Russie avec des drones Shahed-136 de fabrication iranienne, une accusation que la République islamique réfute.
En ce qui concerne la Chine, les ministres se pencheront sur un « réglage fin » des relations, ont indiqué des responsables, alors que Bruxelles s’inquiète de la voie de plus en plus autoritaire du président Xi Jinping et de son soutien au président russe Vladimir Poutine.
« L’objectif n’est pas de changer radicalement cette politique (de l’UE) mais, de toute évidence, des choses se sont produites et les ministres en parleront », a déclaré un responsable européen.
(Reportage Sabine Siebold, avec la contribution de Charlotte Van Campenhout ; version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)
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