Banques: Des règles sur les fonds propres pour les cryptoactifs d’ici fin 2022
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Huw Jones
LONDRES (Reuters) – Le Comité de Bâle chargé de la coordination internationale en matière de régulation bancaire achèvera avant la fin de l’année la définition de règles « solides » sur les provisions imposées aux banques pour couvrir d’éventuelles pertes liées à des cryptoactifs, a annoncé mardi son principal organe de supervision.
Le Comité, qui réunit des régulateurs des principales places financières du monde, a proposé l’an dernier une approche graduelle qui prévoit notamment des règles très strictes de provisionnement des cryptoactifs « non adossés », comme le bitcoin, jugés les plus risqués.
Les banques pourraient ainsi devoir détenir des fonds propres au moins égaux à leur exposition à ce type d’actifs afin de pouvoir absorber sans dommages une dépréciation totale.
L’approche proposée par le comité est en revanche plus souple pour les « stablecoins », des cryptoactifs adossés à des actifs traditionnels, une grande devise internationale par exemple.
Mais l’effondrement en mai du TerraUSD, lié au dollar, pourrait avoir remis en cause cette approche en semant le doute sur la stabilité supposée de cette catégorie d’actifs.
« Concernant les cryptoactifs, les membres ont réaffirmé l’importance de concevoir un cadre réglementaire solide et prudent de l’exposition des banques aux cryptoactifs qui promeuve une innovation responsable tout en préservant la stabilité financière », explique le Groupe des gouverneurs de banque centrale et des responsables du contrôle bancaire (GHOS) dans un communiqué.
« Le GHOS a chargé le Comité de finaliser un tel cadre autour de la fin de l’année. »
Le GHOS a également appelé « à l’unanimité » tous les pays membres à mettre en application rapidement et intégralement le dernier volet de « Bâle III », l’ensemble de règles défini après la crise financière mondiale de la fin des années 2000.
« La résurgence de l’inflation dans de nombreuses juridictions, conjuguée à la détérioration des perspectives macroéconomique et au resserrement des conditions financières, pourrait révéler des faiblesses accumulées au sein du système financier », prévient le GHOS dans son communiqué.
Plus de deux tiers des pays membres du Comité de Bâle prévoient d’avoir mis intégralement en application Bâle II d’ici fin 2024, ajoute-t-il.
L’Union européenne et la Grande-Bretagne, toutes deux membres du Comité de Bâle et du GHOS, ont annoncé leur intention de mettre en oeuvre les nouvelles règles d’ici début 2025, mais l’UE a proposé plusieurs modifications.
(Reportage Huw Jones, version française Marc Angrand, édité par Nicolas Delame)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.