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Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Actes 5:29

Le chrétien doit être soumis à tout ordre humain, pour l’amour du Seigneur (1 Pierre 2. 13). S’il y a opposition entre la Parole de Dieu et les ordres des autorités, on doit obéir à Dieu, mais en acceptant la souffrance et non en résistant aux autorités. N’utilisons cependant pas ce verset à la légère pour éviter de nous soumettre à une autorité établie par Dieu (dans la famille, dans l’assemblée, ou dans le monde).
L’arrestation des apôtres s’opère sans violence. S’ils l’avaient pu, les chefs des Juifs se seraient débarrassés d’eux, comme ils l’avaient fait de Jésus. Mais ils ont peur des conséquences : ils craignent les hommes et non pas Dieu. Les apôtres, eux, ont le Seigneur devant les yeux et sont affranchis de la crainte des hommes.

Devant le sanhédrin, le souverain sacrificateur leur fait deux reproches :

– Les apôtres n’ont pas respecté l’interdiction d’enseigner au nom de Jésus ; au contraire, tout Jérusalem a entendu l’évangile.
– Les apôtres rendent le sanhédrin responsable de la mort de Jésus : “vous voulez
faire venir sur nous le sang de cet homme”.
Ces accusations sont sans consistance : d’une part, les apôtres ne s’étaient pas engagés à ne plus rien dire (Actes 4. 19, 20) ; d’autre part, tout le peuple avait dit : “Que son sang soit sur nous et sur nos enfants” Matthieu 27. 25. De tels reproches ne font que rendre témoignage à la puissance de l’évangile et à la culpabilité des Juifs.

La réponse de Pierre et des apôtres est à la fois courte et simple. Ils précisent ce qu’ils ont déjà dit au chapitre 4 : “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes”. C’est une belle devise aussi pour nous ! Ce fut le chemin constant du Seigneur : “Voici je viens… pour faire, ô Dieu, ta volonté” Hébreux 10. 7.

Ils rendent ensuite un témoignage puissant à la résurrection glorieuse du Seigneur Jésus, ainsi qu’au pardon des péchés par son nom. Ils accusent bien le sanhédrin du crime d’avoir fait mourir Jésus, mais ils présentent aussi la grâce divine qui laisse encore une porte ouverte pour la repentance de son peuple et le pardon de leurs péchés.

Quelle belle évangélisation : un appel à la conscience, suivi d’un appel au cœur ! Ils réussissent à présenter leur défense et à annoncer l’évangile ! Par-dessus tout, ils présentent la personne du Seigneur, que Dieu a ressuscité et exalté comme “prince (celui devant qui tout genou se ploiera) et sauveur”. Le Saint Esprit est, avec eux, témoin de ces choses (Jean 15. 26, 27).

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