Pourquoi Dieu restaure-t-il Job ?
Pourquoi Dieu restaure-t-il Job ?
Job méritait-il de souffrir ? A cette question, je répondrais, non ! Job méritait-il, après cette souffrance, d’être restauré ? Je répondrais, tout aussi non !… Mais alors ?
Dans la Bible, nous voyons des hommes qui, après de dures épreuves, retrouvent leur vie d’avant et même mieux… Nous voyons d’autres personnes qui, dans de longues épreuves, n’auront pas d’issues et finiront leur vies « prématurément dans la douleur ».
Notre prière, notre cri sont « Seigneur pourquoi ? ».
Je ne resterais pas dans la réponse toute simple « Dieu est Dieu et il fait ce qu’il veut ». Oui c’est vrai, il est souverain, mais sa divinité lui permet-il de faire n’importe quoi ?
Le véritable défi qui est devant nous, est que nous ne pouvons pas contrôler Dieu ! … Job méritait-il de souffrir ? Nous savons qu’il est pécheur. Mais l’introduction de son histoire nous explique que c’est un homme droit et intègre dans toutes ses voies, «…craignait Dieu et se détournait du mal…», Job-1.1. S’il était riche, nous pouvons penser que c’est en relation avec son obéissance. C’est ce que nous pouvons en conclure en lisant le texte de Deutéronome-28.1-14.
En conséquence, suivant la connaissance que ses amis ont de Dieu, ils soutiendront que Job souffre à cause de ses péchés. Nous pouvons aussi penser que Job à raison de se défendre comme il le fait. Et pourtant ! Les uns comme les autres ont tort. Nous le savons aussi, car nous connaissons la fin de l’histoire ! Mais alors pourquoi ?
Nous pouvons aussi avoir cette relation automatique qui existe entre la souffrance et le péché, entre la bénédiction et l’obéissance. Alors, nous présupposons que la bénédiction est toujours une conséquence de l’obéissance et que le souffrance est toujours une punition conséquence du péché.
Une telle compréhension réduit Dieu à un machine qui distribue des bonbons ou des punitions. Non, Dieu n’est pas comme cela !
Avec ma petite compréhension, je serai tenté de penser que Job ne méritait pas de souffrir. Mais ensuite, qu’il ne méritait pas plus d’être restauré et même d’avoir double portion de bénédiction. Cette histoire… tout un paradoxe ? Oui et non ! C’est bien plus simple que nous voulons l’admettre.
Job, ayant écouté Dieu lui parler, commence par se repentir… et nous connaissons la suite. Dans le dernier chapitre, Dieu n’explique pas vraiment sa restauration. Nous pouvons savoir, par d’autres passages bibliques, que Dieu ne donne pas le mal (par exemple Jacques-1.13. «…Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne…» mais dans Amos-3.6. «…Arrive-t-il un malheur dans une ville Sans que l’Éternel en soit l’auteur ? …».
Ma conclusion (certes imparfaite) sera la suivante : Satan, profitant d’une occasion donnée par Dieu, voulait nuire à Job. Alors que Dieu lui, profitant de Satan, ne lui voulait que du bien et c’est ce bien qui, au final, est advenu.
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