Le baptême, ni un rite, ni la condition du salut
Le baptême, ni un rite, ni la condition du salut
Il est regrettable que, dans de nombreuses églises aujourd’hui, le baptême d’eau soit devenu un rite religieux ou une étape obligatoire à franchir. Souvent, le croyant ne comprend pas vraiment la profondeur de sa décision, qui devrait signifier son désir authentique de vivre dans la soumission au Seigneur. On lui enseigne fréquemment que le baptême est simplement la deuxième étape qui doit obligatoirement suivre sa conversion. On l’encourage dans ce sens en lui disant : “Maintenant que tu es sauvé, tu dois prendre le baptême”, sans vraiment lui parler du prix à payer pour suivre Jésus. L’acte du baptême devient alors un rituel sans engagement véritable à s’identifier à Christ.
Dans certaines communautés chrétiennes, on va jusqu’à dire que si une personne est née de nouveau sans prendre ensuite le baptême, elle n’est pas sauvée. Or il faut bien comprendre que le baptême d’eau vient simplement après le salut. Si quelqu’un se repent de sa vie passée, se convertit à Jésus-Christ et meurt sans avoir été baptisé, il est quand même sauvé et recevra la vie éternelle – à moins qu’il n’ait décidé entre-temps de renier le Seigneur.
“Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.” (Romains 6:3-4). L’apôtre Paul explique avant cela que, si nous sommes morts au péché, nous ne pouvons continuer à vivre dans le péché (Romains 6:2). Cela devient possible car, de même que Christ a été ramené d’entre les morts à la vie, de même nous pouvons vivre une vie nouvelle en Christ.
En prenant le baptême, le chrétien se trouve un instant sous l’eau, ce qui représente la mort à soi-même, puis ressort de l’eau, ce qui symbolise la résurrection à une nouvelle vie. Il est maintenant appelé à vivre une vie sainte. Il faudrait donc qu’avant de se faire baptiser, le chrétien prenne une décision formelle de s’identifier à Christ dans ses souffrances et dans sa mort.
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